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VENEZ NOUS RENCONTRER
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Benjamin Calais (GISTR 05)

Benjamin Calais, naturellement attiré par le monde de l’entreprise, a su exploiter les possibilités de l’association Cristal pour rejoindre une société en création devenue entreprise internationale : Checkphone.
Interview de l’ancien élève :
Quel parcours scolaire avez-vous suivi ?
benjamin_calais_checkphone_143Après avoir décroché mon Baccalauréat général Scientifique, avec l’option Sciences Industrielles, j’ai été admis dans la prépa’ intégrée de l’Epita.
Je suis issu de la promotion 2005 de l’Epita, dans l’option de spécialisation GISTR. J’ai participé très activement à l’association Cristal, en réalisant une trentaine de missions pour leur compte.
Je n’ai pas tout à fait réalisé le cursus Epita traditionnel : j’ai passé beaucoup de temps en entreprise, plus que la moyenne habituelle. J’en avais besoin, c’est une réelle socialisation vis-à-vis du monde de l’entreprise. De même, l’option de spécialisation que j’ai choisie, GISTR, n’est pas l’option classique. Elle est, elle aussi, originale, éclectique, un peu comme ma personnalité.

 

Comment s’est déroulée votre scolarité au sein de l’Epita ?
« Epita est une scolarité spécifique qui se distingue des autres »

Mon cursus à l’Epita s’est bien déroulé, je n’ai pas été surpris, je savais déjà avant d’y mettre les pieds que c’était une scolarité spécifique, peu classique et qui se distingue des autres. J’avais envie d’un apprentissage assez pratique et plutôt tourné vers l’Entreprise. C’est pour cette raison que j’aimais beaucoup travailler pour Cristal, car c’était chaque fois une rencontre avec des entreprises et des entrepreneurs.

De même, l’option GISTR que j’ai choisie me permettait d’apprendre de nouvelles choses, des aspects à part, j’ai trouvé qu’elle constituait un bon complément aux deux premières années du cycle ingénierie.
 

De quelle manière avez-vous intégré la société pour laquelle vous travaillez aujourd’hui ?

Je remercie l’association Cristal d’avoir eu la gentillesse de mettre à disposition certains de ses contacts pour moi, car j’ai rencontré grâce à mes missions pour Cristal deux personnes qui portaient le projet de création d’une société d’édition de logiciels dans le domaine de la sécurité des télécommunications, aux alentours de mai 2004. Puis, plus tard, en janvier 2005, et à l’occasion de mon stage de fin d’études, je les ai rejoints dans cette nouvelle société baptisée Checkphone.
Aujourd’hui, Checkphone existe depuis 18 mois, et son effectif est passé de 5 à 40 !
Quel est aujourd’hui votre travail, et en quoi cela consiste t-il ?
Je suis Directeur Product Line Manager (PLM) depuis peu de temps. Mon rôle est de choisir quels seront les produits que nous placerons dans notre ligne commerciale, quel packaging ils utiliseront. Je suis en contact permanent avec les équipes de vente. Je suis un peu l’architecte entre les différents secteurs : R&D (Recherche et Développement), équipes de terrain, et direction. Mon Directeur Général dit de moi que « j’ai le portefeuille »… (rires)
Comment avez-vous évolué professionnellement dans votre société actuelle ?
« Ma société est passée de 5 à 40 employés ! »

En rejoignant Checkphone en janvier 2005, j’ai débuté en tant qu’Ingénieur R&D, avant de passer Chef de projet cinq ou six mois plus tard. Puis, à la fin de l’année dernière, j’ai été promu Directeur du département R&D. Enfin, mon poste actuel que je vous ai décrit est le dernier changement et n’est intervenu que depuis un mois.

Checkphone était, plus particulièrement quand j’y ai été accueilli, le bébé à faire grandir. Nous sommes passés de 5 à 40 employés, en conséquence l’état d’esprit change car l’entreprise évolue, les objectifs à accomplir ne sont plus les mêmes. Nous avons grandi d’une petite entreprise française à une moyenne entreprise internationale.
Dans votre entourage professionnel, quelle image ont l’Epita et ses étudiants ?
La notoriété de l’Epita est très positive chez mon éditeur. Les professionnels que je côtoie ont une très grande confiance technique envers les employés issus de notre école. Il y a sincèrement un respect technique absolu, et ils sont sur ce domaine rarement remis en question. J’entends souvent dire qu’on nous reproche classiquement, à nous anciens de l’Epita, de manquer d’ouverture d’esprit. Pourtant, on ne me l’a jamais reproché.
Avec le recul, qu’avez-vous ressenti lors du passage de l’état d’étudiant à celui d’actif ?
Pour moi, étudiant est un statut intermédiaire. Mon état d’esprit est celui de l’entreprise, il est celui de la création de projets. Je suis curieux, impatient, et j’aimais voir les finalités concrètes. Etre étudiant n’était qu’une transition pour moi, j’étais préparé à ce qui allait se passer. Dans ma tête, le passage était déjà effectué depuis longtemps.

 

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