La passion pour l’international
Florent D’Halluin, étudiant en 1ère année du cycle ingénieur de l’EPITA, a passé 4 mois en Finlande dans le cadre du programme Erasmus et du partenariat signé entre l’EPITA et l’University of Technology de Tampere. Il répond à nos questions.
Le campus de TUT (Tampere University of Technology)
– Pourquoi avez-vous souhaité partir vivre une expérience à l’étranger ?
Avant de rentrer à l’EPITA, j’étais bien moins enthousiaste à l’idée de partir à l’étranger qu’il y a quelques mois. Entre temps, j’ai développé une passion pour les langues étrangères, puis pour les différents modes de vie et cultures du monde entier.
Lorsqu’on m’a proposé de partir quatre mois en Finlande, j’étais déjà entré en contact avec des jeunes dans plusieurs pays, en Europe et sur chaque continent. Ma décision a été prompte : je sautais sur l’occasion !
– Dans quel cadre êtes-vous parti ?
J’ai suivi le programme d’échange universitaire Erasmus. Tout a été parfaitement coordonné. J’ai trouvé un logement sur place grâce à une agence et nous nous sommes envolés début août, à quatre.
– Qu’est-ce que cela vous a apporté ?
Imaginez passer quatre mois sur un campus où dans le moindre cours, la moindre équipe de projet, au moins cinq nationalités différentes sont représentées. L’enrichissement personnel au niveau de la capacité à communiquer a été considérable !
Et puis, vu l’ambiance, on crée facilement des liens avec les autres étudiants. Je suis maintenant le bienvenu en Espagne, en Allemagne, en Italie, en Pologne, en Turquie, en Chine, et dans bien d’autres pays !
– Qu’avez-vous appris ?
Le point important du séjour a pour moi été la communication. D’une part la langue (ou d’ailleurs, les langues), mais aussi la manière d’aborder des situations qui peuvent vite devenir critiques lorsqu’on a du mal à se comprendre.
L’enseignement « académique » est passé nettement au second plan : il est difficile d’être aussi pointu qu’à l’EPITA. J’en ai profité pour suivre des cours dans des domaines très différents de l’informatique, qui m’ont d’autant plus ouvert l’esprit.
– L’expérience acquise au préalable à l’EPITA vous a-t-elle été utile ?
On se rend compte en souriant qu’à l’étranger, on repère les français à leur incapacité à parler l’anglais. De ce point de vue là, j’étais bien préparé.
Bien évidemment, je me suis aussi montré plus apte à utiliser les ressources informatiques de l’université d’accueil que la plupart des étudiants avec qui j’ai travaillé.
– Repartirez-vous ?
Je repartirais sans hésiter.
Tampere, la région des lacs
Aux alentours d’Helsinki, la capitale.
Retrouvez d’autres expériences internationales d’étudiants de l’EPITA dans l’article : Erasmus.