Évènements associatifs et étudiants
Plongeon au coeur de la piscine (4/5)
20/10/2010
Une nuit à la piscine : J4, première partie de la nuit
0 h 30. Près du stand BDE, quelques élèves observent une pause en dégustant une crêpe. Bien qu’il n’ait pas terminé son premier projet, pour lequel il a obtenu une note négative, Mikael estime qu’il s’est rattrapé sur les suivants et a l’air détendu et confiant. Son frère, qui a fait l’école (promo 2009) et qui travaille à présent au sein d’une start-up, lui a parlé de cette expérience : « La piscine est une épreuve qu’il faut prendre comme un jeu, explique-t-il. Les notes de la piscine, ont un faible coefficient, elles ne sont dons pas déterminantes pour la suite. » Et d’ajouter : « Les sujets tombent jusqu’à 5 heure du matin. Le dernier est en général une simple formalité, ou bien un jeu destiné à récompenser les courageux encore présents dans les salles machines à cette heure avancée de la nuit. »
Un peu plus loin, assise sur un banc à discuter avec l’une de ses camarades, Linda ne semble pas très inquiète. Pourtant, elle pourrait avoir l’air plus fatigué. En effet, elle habite dans l’Essonne et rentre toutes les nuits chez elle avec le dernier bus de nuit vers 4h30, pour un trajet d’une heure et demie. Elle dort donc seulement deux heures et demie par nuit, puis repart aussitôt à l’école. Ses premières notes ne sont pas si mauvaises : 6,5 ; 4 et 2. Pour ne pas être dérangée pendant la piscine par ses amis extérieurs à l’école, elle les a prévenus qu’elle ne répondrait plus à son portable pendant 10 jours.
2 h 00. Salles machines, avec leurs rangées d’ordinateurs : l’ambiance, relativement sereine a soudainement changé. Les étudiants ont l’air plus tendu et paraissent très concentrés sur leurs écrans. Comment interpréter cette évolution ? Ulrich, un étudiant passant précipitamment dans un couloir séparant deux salles-machines, explique que la raison en est le changement brusque d’un sujet. Un peu plus loin, dans une autre salle, Morgane précise que « le sujet précédent contenait un piège qui n’a pas été décelé par tout le monde. L’une des directives du sujet annulait l’une des directives précédentes du même sujet, et comme la consigne n’a pas été lue d’emblée jusqu’au bout par tout le monde, certains se sont fourvoyés en appliquant la directive annulée comme si elle était valide, perdant ainsi une voire deux heures de temps. Une erreur de lecture dont ceux-là ne se sont rendu compte que maintenant. D’où le rush et le changement d’ambiance.»
En effet, l’un des objectifs de la piscine étant de renforcer l’autonomie et la responsabilité des étudiants, il n’est pas rare que certains sujets comportent volontairement des pièges ou des ambiguïtés rédactionnelles.
A suivre…