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Etudier à Stevens et gagner un concours d’IA

2dhalluin.jpgDeux étudiants, Florent D’Halluin de l’EPITA (promo 2010, sur la photo) et Valentin Leon-Bonnet d’Epitech (promotion 2010) viennent de remporter un concours de programmation d’intelligence artificielle basé sur le jeu vidéo Stracraft. Le concours était organisé par l’université de Santa Cruz (Californie) dans le cadre de la conférence AIIDE 2010 (Artificial Intelligence for Interactive Digital Entertainment Conference 2010) tenue à l’université de Stanford (Californie) du 11 au 13 octobre 2010. Les deux sont actuellement en train d’étudier au Stevens Institute of Technology (New Jersey) pour la dernière étape de leur cursus à l’école : un Master of Science in Information Systems (MSIS).

Quel était le but de ce concours ?

Florent : Le concours était organisé par l’Expressive Intelligence Studio de l’UC Santa-Cruz (Californie), dans le cadre de la conférence AIIDE 2010. La compétition était divisée en quatre tournois avec des règles de plus en plus complexes (microgestion, tactiques…). Nous avons remporté les deux premières épreuves.

Valentin : Le principal objectif était d’encourager la création d’intelligences artificielles sophistiquées tout en gardant le contexte divertissant de Starcraft. Il s’agit d’un jeu vidéo basé sur la stratégie en temps réel. Plusieurs outils et techniques ont été fournis pour que le plus grand nombre puisse participer.

2stanford.jpgPourquoi avoir décidé de participer ?

Valentin : Florent m’a appris l’existence de cette compétition, nous nous affrontions sur le jeu l’un contre l’autre. Ce projet impliquait trois domaines que j’ai en affection : l’intelligence artificielle, la programmation C++, et Starcraft.

Florent : Je suis intéressé par l’intelligence artificielle de manière générale. Je m’étais déjà demandé comment en créer une qui soit efficace pour les jeux de stratégie. De plus, j’ai beaucoup joué à Starcraft : j’ai tout de suite été intéressé.

starcraft.pngComment expliquez-vous votre succès dans deux des quatre épreuves ?

Florent : Nous avons cherché à créer une intelligence artificielle difficilement exploitable par l’adversaire. Son comportement est simple et ne permet pas d’erreurs importantes. Nous nous sommes basés sur une architecture multi-agent : chaque unité est modélisée individuellement et prend des décisions en fonction de son environnement proche.

Valentin : Notre habitude de programmer en partant de zéro nous a permis de n’utiliser que très peu les outils mis à disposition de tous les participants. Nous étions libérés des comportements communs des autres IA auxquels les autres joueurs s’étaient préparés.

Florent : Par rapport à d’autres équipes, nous avions peut-être une meilleure maitrise du C++ et une meilleure connaissance du jeu.

Valentin : Le projet a eu ses hauts et ses bas. Nous avons failli annuler notre participation au dernier moment, puis nous avons décidé de tenter notre chance !

Que retirez-vous de cette expérience ?

Valentin : Je suis content d’avoir mené à bien cette compétition, terminer un projet n’est jamais une chose facile. J’espère pouvoir retenter ma chance l’année prochaine : j’ai plein d’idées d’améliorations en tête !

Florent : J’ai acquis de l’expérience pratique en intelligence artificielle sur un projet intéressant à écrire. C’était une bonne opportunité d’être créatif et d’implémenter des algorithmes que je n’aurais pas forcément rencontrés ailleurs.

Florent, en quoi tes expériences passés ont-elles été un atout pour cette compétition ?

L’EPITA m’a appris à concevoir un système sans être intimidé par son implémentation. En un minimum de temps – moins de 200 heures – j’ai pu tester différentes idées. Mon expérience au LRDE m’a apporté des connaissances théoriques dans divers domaines de l’intelligence artificielle. Notamment, grâce à mon stage de quatrième année que j’ai effectué au sein de l’entreprise Gostai, j’ai beaucoup travaillé sur les machines à états.

Quels sont tes projets pour l’avenir ?

Après mon MSIS à Stevens, j’envisage d’intégrer un studio de développement de jeux vidéo. À long terme, je cherche à concevoir des projets créatifs et innovants, que ce soit dans l’industrie vidéoludique ou non.

 

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