Un Ancien en Australie : Yohann Richard (EPITA promo 2008)
Entretien avec un diplômé de l’EPITA expatrié qui travaille chez Thales dans le domaine du contrôle de trafic aérien.
Quel est votre parcours à la sortie de l’EPITA ?
J’ai choisi d’effectuer mon stage de fin d’études de faire chez Thales Australia à Melbourne. En tant que stagiaire, j’ai travaillé sur plusieurs projets de recherche et développement. Il s’agissait surtout du développement d’outils afin d’améliorer l’efficacité et l’utilisation des outils et processus de tests.
Après ce stage, Thales Australia m’a proposé une promotion intéressante : un poste d’intégrateur logiciel pour le projet de notre client australien. Je me suis concentré sur le développement du nouveau simulateur utilisé pour la formation des contrôleurs aérien. Et je me suis récemment déporté sur le projet de notre client de Singapour, toujours dans le cadre du simulateur.
En quoi consiste votre poste en Australie chez Thales?
Thales Australia à Melbourne travaille entre autres dans le secteur du contrôle de trafic aérien. Nous développons les systèmes d’information des aéroports qui permettent aux contrôleurs aériens d’assurer la sécurité de l’espace aérien. Ces systèmes complexes doivent permettre à ces dernier de gérer de nombreuses problématiques liées aux mouvements des différents appareils, à la manière d’échanger les données et d’envoyer les ordres. C’est donc un environnement passionnant et un projet stimulant.
En tant qu’intégrateur logiciel, je suis chargé de m’assurer que les composants développés par les différentes équipes fonctionnent une fois intégrés et installés. Cela se traduit par des activités de configuration du système et de son middleware, de tests de niveau système, de support pour les équipes de développement et de validation – toutes sortes d’interventions auxquelles mes années à l’EPITA et les compétences acquises m’ont permis de m’adapter parfaitement.
Pourquoi avoir choisi l’étranger ?
J’ai choisi l’étranger pour l’expérience humaine et culturelle : je voulais voir à quoi ressemblait la vie ailleurs, dans une autre culture. J’ai opté pour l’Australie car c’est un pays dont on ne connaît que peu de choses en Europe et qui regorge de trésors : une nature luxuriante en particulier. L’activité sociale rend la vie là-bas très dynamique et permet de rencontrer de nombreuses personnes, d’échanger avec de nombreux professionnels du monde entier.
D’un point de vue professionnel, travailler en Australie m’a également permis de solidifier mes acquis en anglais. D’autre part, Thales est une multinationale française présente dans de nombreux secteurs d’activités. Cela me permet d’avoir un large éventail de possibilités au niveau localisation et carrière.