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Evolutek : une histoire de famille(s)

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Evolutek, association de robotique du Groupe IONIS, rassemble chaque année ses membres, appartenant aux écoles EPITA, Epitech et IPSA, autour de la préparation de la Coupe de France de robotique. Son histoire, depuis sa fondation en 1997, est à certains égards le reflet de l’esprit du Groupe et de ses évolutions. L’association constitue un des haut-lieux de la vie des écoles et un pan de la mémoire collective. 

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L’association de robotique du Groupe IONIS est fondée en 1997 sous le nom d’Epitech par Flavien Astraud et Gaëtan Durand, alors en 4e année à l’EPITA. Son but ? Préparer la Coupe de France de robotique fondée en 1994 par l’émission de vulgarisation scientifique E=M6 et l’association Planètes sciences. Une compétition qui se tient chaque année à La Ferté-Bernard et qui est ouverte à des clubs d’amateurs, des associations, des écoles, des collèges, des lycées, des universités et des écoles d’ingénieurs.
Innovation et impertinence 
« Rapidement, une dizaine d’étudiants de l’école ont rejoint l’association, apportant pour certains des compétences en électronique, pour d’autres leurs connaissances en système temps réel – pour tous des bras supplémentaires et de la matière grise. L’EPITA n’est pas une école de robotique, on se formait sur le tas », se souvient Flavien Astraud. Encadrée dans un premier temps par Nicolas Sadirac, l’actuel directeur de l’école Epitech, alors directeur technique de l’EPITA, l’association est d’emblée marquée par l’esprit d’innovation, de labeur et d’ambition.
L’innovation allait jusqu’à l’impertinence, dans ces premières années d’existence. « Nous étions accusés de contourner les règles, de ne pas faire comme tout le monde, se souvient Nicolas Sadirac. La deuxième année, il s’agissait de faire construire à notre robot une forteresse de cubes et de démonter celle de l’adversaire. Tandis que tous nos concurrents avaient imaginé des systèmes classiques démontant les forteresses cube après cube, notre robot se scotchait au sol à l’aide de ventouses et faisait vibrer la table jusqu’à l’effondrement de la forteresse adverse. Un système ingénieux, rapide et efficace, nous laissant invaincus jusque dans les phases finales. Lors de ces dernières, des tables plus solides ayant été dressées, la situation nous était devenue défavorable. Nous avons décroché cette année-là une digne septième place. »
Si l’association suscite dans ces premières années un mélange d’agacement et d’amusement chez ses concurrentes, elle se rattrape en organisant lors de chaque édition un barbecue géant rassemblant des milliers de participants. Pour les membres de l’association, le moment de la Coupe de France laisse d’immortels souvenirs. « Une nuit, éclairés par les phares de la voiture de Nicolas, nous avons monté près de l’étang de la Ferté Bernard une immense tente militaire, au risque de nous voir éjectés par le police », se souvient Flavien Astraud.

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D’Epitech à Evolutek 
En 2000, l’association est renommée Epitek. Le nom d’origine a en effet été si bien choisi qu’il a été repris pour la nouvelle école fondée en 1999 par le Groupe IONIS, Epitech. Ce moment est un tournant pour l’association, qui s’élargit. Les nouveaux arrivants sont des élèves d’Epitech et des élèves de l’IPSA, alors à peine entrés dans le Groupe IONIS, qui viennent apporter leurs compétences en mécanique. Sous l’impulsion de Joël Courtois, directeur de l’EPITA, puis d’Olivier Widar, directeur du laboratoire d’électronique d’Epitech, l’association s’organise de manière plus classique et professionnelle. « Nous avions remporté de beaux succès à force d’imagination en surfant aux limites des règles – ce qui nous avait valu une réputation sulfureuse, explique Joël Courtois. Il fallait changer et remporter de meilleurs succès à force de compétence, de discipline et de rigueur ».
L’association prend son nom actuel d’Evolutek, en novembre 2002. Son organisation évolue. « D’abord segmentée entre les étudiants s’occupant d’informatique, ceux se concentrant sur la mécanique et ceux travaillant sur l’électronique, elle est devenue de plus en plus transversale – ce qui a permis de renforcer la dynamique de l’équipe et d’être plus efficaces, affirme Olivier Widar, qui encadre l’association encore aujourd’hui. On se retrouvait de manière systématique tous les jeudis et un peu tous les jours de la semaine – le soir et parfois même le week-end, grâce à l’ouverture de notre laboratoire 24 heures sur 24. Lors de la période qui précédait la Coupe, il y avait des semaines de rushs où l’on travaillait H24 pendant tout une semaine. Evolutek, c’était un peu notre seconde maison », raconte Pierre-Yves Vachot (IPSA promo 2010), ancien trésorier de l’association.

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Un tremplin vers la vie active 
Ce mode de fonctionnement est riche d’apprentissage pour les étudiants. Pour Benoît Reitz (EPITA promo 2013), « non seulement l’association nous permet de mettre en pratique le savoir-faire déjà acquis durant notre scolarité, mais elle nous amène aussi à élargir notre champ de compétences. En apprenant par exemple à régler l’asservissement d’un moteur, c’est-à dire à le contrôler de manière précise. L’expérience Evolutek est enfin une école de la débrouille : elle nous permet d’apprendre à faire face aux problèmes rencontrés sur place avec les moyens du bord. » Cette discipline, cette organisation et cette passion paient. Evolutek réalise sa meilleure performance en décrochant une cinquième place à la Coupe de France en 2010.

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L’expérience Evolutek est tellement marquante et formatrice que certains anciens de l’association décident de continuer dans la robotique. C’est le cas de Pierre-Yves Vachot et Stanislav Rudico (IPSA promo 2010), passés tous les deux en tant qu’ingénieurs mécaniciens par Aldebaran Robotics. D’autres ont rejoint Planètes Sciences ou font partie du jury de la Coupe de France. Une nouvelle association « concurrente », Coffee-Machine, a même été fondée en 2010 par quatre anciens, dont Pierre-Yves Vachot, Théodore Morichau-Beauchant et Stanislav Rudico (IPSA 2011) pour perpétuer l’esprit d’Evolutek. Cette année, ils ont réussi un pari qui relève de l’exploit : faire homologuer leur robot pour la compétition internationale Eurobot 2012 en deux jours seulement – une opération qui prend habituellement plusieurs mois.
Depuis 2010, Evolutek envoie également ses membres à IDC Robocon – une compétition internationale initiée il y a 21 ans par Tokyo Tech et le MIT, organisée par un consortium d’universités et d’écoles parmi les plus prestigieuses du monde. Lors de celle-ci, des étudiants venus de huit pays forment des équipes mixtes qui s’affrontent dans les mêmes conditions de matériel et d’équipement. « C’est une expérience humaine riche, en raison notamment de la collaboration interculturelle », affirme Philippe Chassagnard (EPITA promo 2013) qui a participé à la compétition cette année au MIT. Evolutek n’a pas fini de se développer ni d’entraîner les étudiants sans son sillage et dans celui de la robotique, en créant des liens entre les écoles de IONIS Education Group.
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