L’EPITA invite ses étudiants au voyage
Du 2 au 5 avril, l’EPITA organisait sa traditionnelle semaine internationale sur son campus. L’occasion pour tous les étudiants d’assister à des conférences et de participer à différents ateliers plus ou moins dépaysants. De la découverte de la gastronomie brésilienne à la Game Bamboo Dance vietnamienne en passant par les contes et légendes d’Equateur, le choix était large parmi la vingtaine de cultures représentées.
Quoi de plus normal pour de futurs ingénieurs que de vouloir assouvir leur curiosité. C’est pour cela que l’EPITA organise désormais chaque année sa semaine internationale. « L’idée, c’est de faire toucher les étudiants à d’autres cultures avec qui ils devront, à un moment ou à un autre, communiquer ou travailler, explique ainsi Christophe Rouvrais, directeur du développement et des relations internationales de l’école. Plus qu’une pause dans leur scolarité – le programme d’ingénieur étant extrêmement soutenu -, cette semaine est pour eux surtout le moment idéal pour se projeter dans l’avenir. » Une véritable aubaine pour les différentes promotions réunies qui peuvent alors (re)découvrir les différents partenariats entrepris par l’école, ses programmes d’échanges et ce à quoi ressemble un stage à l’étranger grâce aux témoignages d’étudiants actuels, d’Anciens et de professionnels ayant déjà vécu une expérience professionnelle en dehors de l’Hexagone.
Un premier pas pour découvrir l’autre
Lors de cette semaine d’incitation au voyage, l’une des activités les plus appréciées des étudiants reste les ateliers que ces derniers mettent eux-mêmes en place. « Il y a une centaine d’étudiants étrangers sur le campus pour 43 nationalités différentes, dévoile Christophe Rouvrais. Ces étudiants animent justement des ateliers culturels permettant l’initiation aux spécialités culinaires, aux danses, à des rituels locaux, etc. Les autres étudiants peuvent s’y inscrire et découvrir la culture de l’autre : c’est un premier pas important pour comprendre et éviter les erreurs d’interprétation culturelle – ce qui arrive encore trop souvent en entreprise. » Cette année, outre les dégustations de mets peu communs, la vingtaine d’ateliers permettaient de s’essayer à la Game Bamboo Dance vietnamienne, à la peinture sur œufs ukrainienne, à la calligraphie coréenne ou encore de participer à une fête colorée similaire au fameux Holi indien !
Ingénieur, un métier à dimension internationale
« Dans le métier d’ingénieur informaticien, métier qui va s’appliquer partout dans le monde, il y a une vraie dimension internationale », explique Joël Courtois, le directeur général de l’EPITA. C’est pourquoi l’école forme ses étudiants afin qu’ils puissent développer une compétence fondamentale dans le domaine informatique actuel : le management inter-culturel. « C’est être capable de manager les différences culturelles au sein d’une entreprise, détaille Christophe Rouvrais. Aujourd’hui, quand un ingénieur informaticien œuvre sur un projet, il est amené à travailler avec des équipes qui, souvent, ont des origines culturelles très diverses. Parfois, ils se trouvent physiquement sur le même environnement mais en général, et c’est ce qui est le plus fréquent aujourd’hui, tous ces membres sont répartis un peu partout dans le monde pour pouvoir faire du développement en continu : il y a une équipe de développement en Inde, l’autre au Brésil, une équipe de management aux Etats-Unis, etc. Il faut donc s’y préparer. »