Nuit de l’Info 2014 : des podiums pour trois équipes de l’EPITA !
La Nuit de l’Info est une compétition nationale qui réunit étudiants, enseignants et entreprises pour travailler ensemble toute une nuit durant sur le développement d’une application Web et sur la résolution de défis. Organisée du 4 au 5 décembre et axée sur le thème de l’humanitaire, cette édition 2014 a vu s’affronter de nombreuses équipes composées d’étudiants de l’EPITA. Comme en 2013, plusieurs de ses équipes ont particulièrement brillé.
Ils étaient une bonne centaine d’étudiants de l’EPITA à avoir choisi de faire nuit blanche ce jeudi 4 décembre pour la bonne cause. Soutenues par le Bureau des Étudiants, présent pour animer la soirée (et réconforter les participants avec une bonne crêpe), les nombreuses équipes s’étaient réparties dans les différentes salles informatiques de l’école avec deux objectifs : ne pas céder à l’appel de Morphée et réussir le maximum de défis avant le lever du jour. Une mission parfaitement accomplie par trois équipes : Drop_Database, Heisenberg et The Sparta Ponies. Si les deux premières ont respectivement obtenu la troisième place sur les défis « Accessibilité pour tous » proposé par Microsoft et « JavaScript-Animation » donné par le LaBRI (une unité de recherche associée au CNRS, à l’Université de Bordeaux et à l’IPB), c’est bien The Sparta Ponies qui s’est faite le plus remarquer en finissant sur trois podiums différents ! Composée d’Axel Beneult Lefaucheux, de Pierre Coppée, de Quentin Godron et de Charline Schierer (EPITA promo 2015) mais aussi de deux étudiantes d’e-artsup, Alexie Beneult Lefaucheux et Audrey Loizet, cette joyeuse troupe a terminé à la première place du défi Égalité Homme/Femme face au numérique soumis par le Groupe CGI mais également à la troisième place pour deux autres défis. Retour sur cette nuit informatique haletante avec Charline et Audrey.
L’équipe The Sparta Ponies
De gauche à droite : Quentin, Axel, Pierre, Charline, Alexie, Audrey (qui tient l’appareil photo).
Pourquoi avoir choisi de participer à cette Nuit de l’Info ?
Charline : Je n’avais pas participé aux précédentes éditions mais je trouvais que c’était une bonne occasion de pouvoir retravailler avec mes camarades de promotion qui ont choisi une autre majeure que la mienne (la majeure MTI) : ça faisait un moment qu’on n’avait pas fait de nuit blanche sur un projet !
Audrey : Pour ma part, l’idée venait de mon copain. Comme il est étudiant à l’EPITA et qu’il y participait avec des amis, il m’a proposé de le rejoindre. En plus, je trouvais ça sympa de faire un projet avec l’EPITA, de créer quelque chose ensemble. Cette Nuit de l’Info était donc ma première expérience de nuit de travail aussi intensif… même si j’avais déjà passé quelques nuits à soutenir mon copain pendant qu’il réalisait un projet pour son école ! En tout cas, ça m’a donné envie de recommencer : même si le stress montait vers la fin, il y avait une très bonne ambiance.
Qu’avez-vous pensé du thème de cette édition 2014, « l’humanitaire » ?
Charline : C’était un thème assez particulier mais, finalement, on a trouvé de bonnes idées ! Au départ, il concernait un site humanitaire et proposait différentes thématiques qu’on pouvait ou non choisir. Notre équipe a fait le choix de créer une application facilitant la recherche de réfugiés et d’aides humanitaires sur un camp grâce à la géolocalisation, avec aussi la possibilité d’afficher des alertes sur ce qu’il se passe dans le camp.
Audrey : C’était pas mal inspirant car il y avait la possibilité de faire plein de choses ! D’ailleurs, je n’ai pas eu d’hésitations pour toutes les réalisations que j’ai eu à faire : c’était même plutôt intuitif, le sujet étant assez parlant.
Charline : Surtout, nous avions toutes les compétences pour réussir, vu que notre groupe comportait des profils assez différents. Si Alexie et Audrey travaillaient uniquement sur l’aspect graphique et moi sur le code, Pierre et Quentin étaient les plus aptes à relever le défi UML proposé par CS Communication et Systèmes où nous avons fini à la 3e place, vu qu’ils appartiennent à la majeure SIGL et ont l’habitude de travailler sur de l’architecture et la création de documents/tableaux. Idem pour « Trace Ta Route ! », l’autre défi où nous avons terminé 3e, proposé par le Centre de Recherche en Informatique de l’Université Paris 1 Panthéon. Comme il fait partie de la majeure SCIA, Axel était l’homme de la situation. Ce défi consistait à reporter toutes les activités de notre équipe durant la Nuit de l’Info. Nous avons tous joué le jeu en utilisant par exemple les réseaux sociaux tout au long de la nuit pour montrer nos avancées et lui a codé un traceur pour pouvoir récupérer l’ensemble.
Audrey : Au début, j’avais un peu peur que ce soit « code, code, code » et qu’Alexie et moi n’ayons rien à faire. Au final, ce fut loin d’être le cas ! Il a fallu créer l’interface et le design du site en responsive, réaliser les pdf et slides pour les rendus des différents sous-défis. On n’a pas eu le temps de s’ennuyer !
Comment avez-vous réussi à obtenir la première place du défi Égalité Homme/Femme face au numérique ?
Charline : En gros, il fallait prouver que nous étions vraiment une équipe mixte où un type de travail n’était pas exclusivement réservé aux garçons ou aux filles. Le fait d’être une petite équipe de six personnes, avec trois filles et trois garçons, nous a forcément bien aidés car, pour des équipes composées d’une quinzaine de personnes, c’était tout de suite plus difficile de se partager les projets comme nous l’avons fait. Pour ce défi, nous avons dû également faire deux fois les rendus – celui pour le défi concerné mais aussi celui des autres défis – pour montrer qui travaillait sur quoi.
Avez-vous un conseil à donner aux étudiants qui, comme vous, souhaitent participer à ce genre de concours ?
Audrey : Non, pas spécialement. Je n’ai pas bu de boisson énergisante en tout cas. Il y a juste quelques moments où je sortais prendre une crêpe et bouger un peu pour me réveiller. En fait, j’avais tellement de travail que je n’avais pas le temps d’être fatiguée.
Charline : Je pense qu’il ne faut pas trop se diversifier et se concentrer efficacement sur quelques défis. C’est pour cela que nous avions fait le choix de nous attaquer à quelques défis secondaires plutôt accessibles pour qu’ils ne nous prennent pas tout notre temps et qu’on puisse se concentrer sur le code lié au défi principal.