Les majors de l’EPITA : Stanley Cokelaere (promotion 2014) de la filière Global IT Management (GITM)
Durant l’été, l’EPITA vous présente quelques-uns des majors de la promotion 2014. Découvrez le parcours de Stanley Cokelaere, major de la filière Global IT Management (GITM).
Qu’est-ce que l’EPITA représente pour toi ?
L’excellence. Au moment où j’étais au lycée, en terminal S, et que je commençais à chercher une école, j’étais très intéressé par l’informatique. Après avoir découvert l’EPITA lors d’un salon étudiant, je me suis alors rendu à une journée portes ouvertes et j’y ai rencontré des gens très sympas qui m’ont raconté la Piscine, les cours, etc. Ces rencontres et l’ambiance m’ont plu : j’ai compris que l’EPITA allait me permettre d’atteindre l’excellence en matière de développement, que ce soit le développement informatique et le développement personnel.
Qu’est-ce que tu retiens de ces cinq années passées à l’école ?
D’abord, je me souviens des deux années de prépa intégrée, sur le campus de Villejuif. Déjà à cette époque, l’apprentissage théorique et technique était prenant. Ensuite, il y a la fameuse 3e année, la première du cycle ingénieur… C’est une année où l’on apprend vraiment beaucoup de choses techniques mais aussi sur soi-même : quelle charge de travail on peut supporter, ce qu’on peut faire dans un temps imparti très réduit, réaliser des travaux importants, etc. Les connaissances techniques sont grandement augmentées.
Je retiens également mon rôle d’assistant ACU/Yaka auprès des 3es années alors que j’étais en 4e et 5e années. C’est très formateur que d’enseigner le développement à d’autres étudiants. Là encore, cela m’a beaucoup appris sur moi. Il y a le côté pédagogique, bien sûr, mais aussi le fait de travailler en groupe, en étant encadré par une équipe complète. Être assistant à l’EPITA demande aussi d’être capable de bien expliquer les choses et donc, pour cela, d’avoir déjà parfaitement compris le sujet. C’est très stimulant.
Est-ce qu’il y a des cours qui t’ont particulièrement marqué ?
À l’EPITA, on a plein de cours différents mais ils s’inscrivent dans une même logique. Aujourd’hui encore, tous les cours m’aident à comprendre les notions que d’autres professionnels pourraient aborder.
Et si les cours de 3e année sont très marquants, je suis quand même obligé de citer ceux de ma spécialisation GITM qui me servent plus ou moins tous dans le milieu professionnel.
Est-ce que tu crois qu’il y a un fort esprit promo au sein de l’école ?
Je le crois et pense qu’une des raisons de cet esprit, c’est la 3e année. C’est pendant la Piscine et tout le premier semestre de cette année-là que l’esprit de promotion se crée. La différence est flagrante avec l’esprit de promo « classique » qu’on retrouve en 1re et 2e année. Là, avec la quantité de travail à fournir et les contraintes physiques ou de temps, tout le monde se retrouve un peu dans le même bateau et s’entraide. Aujourd’hui, quand je rencontre d’autres personnes passées par l’EPITA, je réalise qu’on a tous le même passif : on peut pratiquement se raconter les mêmes anecdotes car on a vécu la même chose. Il y a donc un esprit promo mais aussi un « esprit EPITA » très marqué et qu’on ne retrouve pas forcément ailleurs.
Au sein de la promo 2014, tu es justement major de la majeure GITM. Pourquoi avais-tu choisi cette voie ?
J’hésitais principalement entre deux options : Systèmes, Réseaux et Sécurité (SRS) ou GITM. Ce qui m’a plu avec GITM, c’était que cette spécialité était encore très jeune – j’appartiens à la deuxième promo de son histoire – et qu’elle inculquait des choses très transverses que l’on ne retrouvait pas forcément dans les autres majeures. Comme après l’EPITA je voulais être consultant, il me fallait un maximum de connaissances théoriques me permettant d’envisager un large spectre de situations. Même si, aujourd’hui, je suis spécialisé en sécurité, tous mes cours de réseaux, d’architecture ou les autres me sont utiles : j’ai besoin de savoir comment marchent un serveur, un PC, une supply chain ou l’écologie des machines. Les cours uniquement donnés en anglais représentaient un autre avantage de la filière GITM à mes yeux, vu que l’anglais ne m’effrayait pas à l’époque. Si je le parle quotidiennement aujourd’hui, c’est sûrement en partie grâce à ça.
Que fais-tu aujourd’hui ?
Je suis consultant pour le cabinet de conseil Beijaflore et m’occupe actuellement d’un client assez important puisqu’il s’agit d’Engie, anciennement nommé GDF Suez. Je n’ai pas eu de souci pour trouver du travail : j’ai fait mon stage de fin d’études à Solucom puis, une fois mon stage terminé, j’ai répondu à l’invitation de Laurent Trébulle, le directeur des relations entreprises de l’école qui m’invitait au Forum Entreprises de l’EPITA. J’y suis allé sans trop savoir ce que je cherchais et suis tombé sur une entreprise qui, durant mon stage et mes vacances, m’avait déjà contacté plusieurs fois pour me recruter ! Il se trouve que la personne en face de moi était celle qui m’avait justement appelé plusieurs fois : on a très vite sympathisé et je me suis donc décidé à passer un entretien.
Qu’est-ce qui te plaît dans ton poste actuel ?
Con
sultant est un métier très intéressant car on n’est pas bloqué dans une routine, à faire tout le temps la même chose : on bouge, on découvre différents contextes, on rencontre plusieurs types de clients et de prestataires… C’est impossible de s’ennuyer !