Maxime Dufay (EPITA promo 2015) et Nils Layet (promo 2017), deux EPITéens passionnés par l’illusion
Outre l’EPITA, Maxime Dufay (promo 2015) et Nils Layet (promo 2017) ont également pour point commun d’être férus de magie. Une passion pour le monde de l’illusion qu’ils dévoilent et expliquent.
La magie s’était invitée à l’anniversaire des 30 ans de l’EPITA, avec notamment la participation de Nils (arrière-plan)
Crédit Photo : Club Ephemere
La pratique de la magie : un plus pour les études
Nils a commencé la magie il y a sept ans : « Je me baladais dans un magasin de jouets et j’ai acheté un kit pour apprendre quelques tours. Je suis revenu quelque temps après pour m’attaquer à des choses plus sérieuses : la manipulation des cartes. » Introduit dans un club de magie, Nils s’y rend une fois par mois pour apprendre de nouveaux tours : « C’est grâce à ces échanges que ma passion s’est vraiment développée ». Il pratique le close-up, des tours réalisés en petit comité. Il travaille avec des cartes, des pièces, des balles en mousse, des foulards, des anneaux, des cordes… « J’ai monté mon entreprise au lycée pour proposer des prestations professionnelles. Depuis que je suis à l’EPITA, je fais moins de spectacles mais je continue à pratiquer. » Il y a quelques mois, Nils s’est produit lors du Gala des 30 ans de l’école. L’un de ses meilleurs souvenirs ? « Je me produisais dans un restaurant du Havre. Si le père n’avait pas l’air intéressé, son fils avait, lui, les yeux écarquillés ! En partant, il m’a remercié. Voir qu’on émerveille quelqu’un, c’est une sensation formidable. Ça m’aide également dans mes études : je sais me présenter et m’adresser à une audience avec une aisance que je n’avais pas auparavant ».
Des heures et des heures d’entraînement
Maxime s’est quant à lui découvert une vocation après avoir vu le film Insaisissables : « J’ai attrapé un jeu de cartes et j’ai commencé à apprendre ! J’ai regardé de nombreuses vidéos sur YouTube. Je me suis beaucoup entraîné et j’ai croisé la route d’autres magiciens à l’EPITA, dont Nils. » Ce que Maxime préfère, c’est émerveiller le spectateur : « Les réticents se concentrent pour trouver le truc, ça ne les rend d’ailleurs que plus prévisibles; ce n’est pas le type de spectateur que je préfère. J’aime ceux qui veulent se laissent emporter ; c’est pour eux que je travaille, pour voir la magie là où elle existe, dans leurs yeux ». Il répète les mêmes gestes des centaines de fois devant le miroir avant de les montrer au public. « Quand je réalise un tour pour la première fois, j’ai peur de le rater : je me dis que si on aperçoit les ficelles, on ne trouvera plus jamais ce tour magique ». Pour chaque tour, il travaille également un discours qui rythme le numéro et doit être synchronisé avec ses différents gestes. Cela demande de la rigueur et de la persévérance. « Ce sont des qualités qui se développent aussi dans ma vie quotidienne. J’ai appris à gérer mon stress, ce qui est utile pour les études ».