Les apprentis de l’EPITA : découvrez le parcours de Luc Junior Lubrano Lavadera (promo 2017)
Pour devenir ingénieur ou expert en ingénierie informatique, certains étudiants de l’EPITA ont fait le choix de l’apprentissage. Permettant une poursuite d’études rémunérée qui associe formation pratique en entreprise et enseignement théorique, cette formation convient ainsi à différents profils ayant à cœur de goûter au plus tôt au monde professionnel. L’EPITA vous propose de découvrir le parcours de trois de ces apprentis : après ceux de Charlotte Plancq (promo 2017) et Hugues Jonqueres (promo 2017), voici celui de Luc Junior Lubrano Lavadera (promo 2017), actuellement en 2e année du Cycle Ingénieur.
Pourquoi as-tu décidé de rejoindre l’EPITA ?
En fait, après mon bac S, j’ai décidé de rejoindre l’EPITA en passant par le Cycle préparatoire classique. Au départ, après le lycée, je ne savais pas vraiment quoi faire et c’est en me rendant à un salon étudiant que je suis tombé sur l’école. Les gens sur place m’ont super bien présenté l’EPITA et je suis donc allé à une Journée Portes Ouvertes. Je me suis rendu compte que le campus, les projets et le cursus m’intéressaient alors je suis me suis lancé. Depuis, tout ce que je fais me plaît vraiment et je ne regrette pas du tout ma décision.
Pourquoi avoir décidé de te tourner vers l’apprentissage après tes deux années de Cycle préparatoire ?
C’était une question de moyens : je voulais aider mes parents à payer l’école. C’est pourquoi l’apprentissage me semblait être une bonne solution. Grâce à ça, ma scolarité est financée par l’entreprise et la région. Aussi, à la fin de la prépa, j’avais envie de mettre en pratique mes connaissances. L’apprentissage est un moyen de tout de suite rentrer dans le monde de l’entreprise : on est considéré comme un employé et non pas comme un stagiaire à qui l’on confie le « sale boulot ». Cela donne aussi des idées sur ce qu’on veut faire plus tard.
Quelle est justement l’entreprise qui t’accueille actuellement ?
C’est Cofely Ineo, une filiale de GDF Suez. Je travaille surtout pour Ineo Digital, qui s’occupe de smart cities, soit les équipements des villes du futur. Par exemple, en ce moment, on est sur un projet de rénovation du réseau des caméras de la RATP. En début d’année, j’étais intégrateur de solutions système et maintenant, jusqu’à la fin de l’année 2015, je suis passé sur une phase de validation des fonctionnalités sur un autre projet.
Comment as-tu trouvé cette place ?
Grâce à l’école. J’envoyais des CV de mon côté et le responsable des apprentis de l’EPITA en faisait autant du sien pour nous aider. C’est comme ça que j’ai été directement contacté par Cofely Ineo.
Qu’est-ce qui te plaît dans cette mission ?
Quand j’ai été intégrateur de solutions, j’ai beaucoup appris sur les systèmes. Au niveau de la validation, c’est une autre perspective qui complète bien ce qu’on voit à l’EPITA. Si, à l’école, on développe surtout du code, là je peux voir les applications sur les différentes étapes du projet. C’est vraiment intéressant.
Que souhaites-tu faire plus tard ?
J’aimerais bien travailler dans la sécurité informatique, mais je ne sais pas encore quelle sera ma spécialité. On verra ça plus tard.