François-Xavier Dufour et Maxime Orefice (EPITA promo 2016), en route pour le 4L Trophy 2016 !
Tous deux étudiants en 5e année au sein de la majeure Télécommunications (TCOM) de l’EPITA, François-Xavier Dufour et Maxime Orefice (promo 2016) porteront haut et fort les couleurs de l’école lors de l’édition 2016 du 4L Trophy, ce raid automobile humanitaire destiné aux étudiants qui, à bord d’une 4L customisée, doivent traverser près de 6 000 kilomètres de route et de piste à travers la France, l’Espagne et le Maroc. En attendant le départ de la course prévu le 18 février, François-Xavier revient sur les raisons qui l’ont poussé à partir à l’aventure.
Maxime et François-Xavier
C’est la première fois que tu comptes participer au 4L Trophy ?
Effectivement. J’ai découvert le 4L Trophy à l’époque du lycée, par le biais du meilleur ami de mon frère qui y avait participé. En tant que passionné de mécanique et amateur de voitures anciennes, notamment de la 4L, ce raid ne pouvait que m’intéresser ! J’ai donc attendu d’être étudiant et d’avoir le permis de conduire pour m’y inscrire. J’aurais voulu déjà y participer juste après l’obtention de mon permis, mais comme ça coïncidait avec la première année du Cycle Ingénieur de l’école, ce n’était pas forcément évident. Du coup, cette année, c’est la bonne !
Comment t’es-tu retrouvé à faire équipe avec Maxime ?
Tout simplement parce que nous appartenons à la même majeure. Comme c’est quelqu’un que j’appréciais beaucoup, je suis allé le voir pour lui demander s’il voulait le faire. Il m’a dit oui, même s’il n’est pas passionné de mécanique : c’est juste un aventurier dans l’âme !
Pour prendre part au raid, il faut trouver une 4L, l’équipier… Cela demande une belle organisation et du temps. Comment vous vous y êtes pris ?
Cela s’est fait au fur et à mesure. En ce qui concerne la 4L, comme j’en voulais une de toute façon pour la vie de tous les jours et pas seulement pour le raid, j’avais économisé pour m’en acheter une d’occasion. J’en ai trouvé une sur un site d’annonce de particulier à particulier. Elle n’était pas customisée et, pour tout dire, en piteux état, mais comme elle n’était pas loin de chez moi, je l’ai prise pour 1 300 euros. Ensuite, on a commencé à travailler sur la préparation du véhicule en février 2015 pour avancer petit à petit. En tout, la nouvelle partie mécanique – pneus, roues, châssis, etc. – a coûté près de 2 600 euros.
Comment avez-vous fait pour financer cette transformation du véhicule ?
Nous avons réalisé un dossier de sponsoring que nous avons adressé à plusieurs entreprises. Grâce à cela, nous avons déjà récolté 1 500 euros. Ensuite, nous avons mené d’autres actions, comme une opération de vente de stylos dans les centres commerciaux, où nous expliquions le projet aux gens. Cela nous a permis d’obtenir 900 euros supplémentaires. Bien évidemment, l’EPITA nous a également aidé avec une participation financière non négligeable !
À moins d’un mois du départ, est-ce que vous vous préparez physiquement ?
Pas tellement à vrai dire. D’autant que, pour ma part, j’ai déjà un « esprit aventurier », étant déjà habitué à camper et à faire du scoutisme. Du coup, partir ne me fait pas peur : je sais lire une carte et maîtriser les techniques topographiques.
Quand on a le permis depuis un peu plus d’un an, ça n’est pas osé de partir faire un raid ?
Non car l’important n’est pas tant le fait d’avoir son permis depuis longtemps mais l’attitude derrière le volant. Etant quelqu’un plutôt posé et réfléchi, je sais que je ne vais pas faire n’importe quoi. En plus, ayant passé mon permis à Paris, je me suis déjà entraîné à conduire dans les pires situations qui soient !
Enfin, chaque équipage du 4L Trophy doit embarquer à bord de son véhicule du matériel et des fournitures scolaires destinées aux enfants les plus démunis du Maroc. Qu’avez-vous pu récolter ?
La formule a changé cette année. Lors des éditions précédentes, il fallait ramener un certain poids de fournitures. Cette fois-ci, il faut apporter au minimum quatre sacs à dos remplis : deux de fournitures scolaires et deux de fournitures sportives. Nous avons récolté une grande partie de ces fournitures dans les centres commerciaux, en parallèle aux ventes de stylos, mais aussi après avoir contacté des écoles et des clubs sportifs.