Julien Dubiel, Paul Klein et Adrien Toubiana (EPITA promo 2017) ont brillé lors du Google Hash Code 2016
Le Google Hash Code est un concours de programmation international organisé par le géant américain de l’Internet. Chaque année, il permet à plus de 17 000 participants de s’affronter en équipe à grands coups d’algorithme et de lignes de code. Pour l’édition 2016 de l’événement organisée le jeudi 11 février, de nombreux EPITéens avaient répondu présents pour prendre part à la compétition depuis le campus de l’école. Réunis au sein de l’équipe GranopHyriC, Julien Dubiel, Paul Klein et Adrien Toubiana (EPITA promo 2017), trois étudiants de 4e année de la majeure Sciences Cognitives et Informatique Avancée (SCIA) ont particulièrement brillé en figurant parmi les meilleures formations du concours. Adrien et Julien reviennent sur cette belle expérience.
Paul Klein, Adrien Toubiana et Julien Dubiel
Pourquoi avoir voulu participer à ce Hash Code 2016 ?
Julien : Cela faisait un petit moment que nous en entendions parler, que ce soit sur Facebook ou à l’EPITA en discutant avec nos professeurs. Comme cela tombait un jour où nous avions un créneau de disponible, on s’est dit qu’on allait participer, pas forcément pour gagner mais juste pour le fun. Au final, pour une première participation, on s’est plutôt pas mal débrouillés puisqu’on a terminé à la 1re place au sein de l’EPITA, à la 26e place au niveau national et à la 106e place sur l’ensemble des 17 000 participants de cette année.
Quel était le défi au cœur de cette édition 2016 ?
Adrien : Il fallait développer un algorithme optimal pour déplacer des drones dans une ville afin qu’ils puissent livrer des colis. Dit comme ça, cela avait l’air plutôt simple, mais il fallait prendre en compte de nombreux paramètres tout en allant le plus rapidement possible.
Quelle était la principale difficulté de ce Hash Code ?
Adrien : La course contre le temps justement puisqu’il fallait gérer tous les paramètres en quatre heures seulement.
Est-ce que travailler sur une problématique liée aux drones vous a plu ?
Julien : C’est vrai que le sujet était intéressant, d’autant plus qu’il est d’actualité : il y a de fortes chances que, dans les années à venir, des drones livrent effectivement nos colis.
Vous équipe s’appelait GranopHyriC. Pourquoi ce nom étrange ?
Julien : Nous cherchions tout simplement un nom comportant les initiales du Google Hash Code dans le bon ordre ! Le hasard – via Internet – nous a fait tomber sur « granophyric ».
À votre avis, qu’est-ce qui a permis à votre équipe d’être si performante ?
Adrien : Dès le début, nous avons réussi à se coordonner et je crois que ça a joué. Nous avions aussi commencé à nous entraîner un peu plus tôt dans la journée sur le sujet de la précédente édition et à imaginer comment nous allions nous répartir les tâches.
Julien : Nous étions prêts et soudés.
Allez-vous remettre votre « titre » en jeu à l’EPITA l’an prochain ?
Julien : Pourquoi pas.
Adrien : Tout dépendra de nos emplois du temps. Si nous pouvons être tous ensemble, ce sera le cas.
Un conseil à donner aux participants du prochain Hash Code ?
Julien : Il ne faut pas hésiter à s’entraîner sur les sujets passés. Dans l’idéal, comme le « parsing des données » prend un peu de temps, il faut peut-être mieux le préparer à l’avance. Je pense qu’il faut aussi éviter de coder sur des ordis différents : c’est souvent plus intéressant de se réunir sur un seul PC pour réfléchir ensemble. Cela permet à chaque membre de l’équipe de repérer des erreurs qu’un autre membre n’aurait peut-être pas remarquées. Travailler en équipe est capital.