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L’iGEM 2016 vu par Paul-Louis Nech (EPITA promo 2016), médaillé d’or de l’équipe iGEM IONIS

Lorsque Paul-Louis Nech (EPITA promo 2016) participe à l’International Genetically Engineered Machine competition (iGEM), il ne fait pas les choses à la légère. En effet, après avoir remporté une médaille d’or en 2015 avec l’équipe inter-école iGEM IONIS, l’EPITéen a remis ça cette année à l’issue de l’édition 2016 de cette compétition internationale dont la finale se déroulait dans la prestigieuse enceinte du MIT. Unique représentant de l’EPITA au sein de cette nouvelle team iGEM IONIS, il a pu prendre part à la réalisation de Quantifly, un drone anti-pollution utilisant des bactéries.

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Paul-Louis Nech

 

La compétition iGEM 2016 s’est terminée il y a quelques semaines maintenant. Comment te sens-tu ?
Je suis encore en train de digérer tout ce qu’on a pu découvrir là-bas ! En effet, durant ce séjour au MIT, nous avons pu présenter Quantifly, mais aussi découvrir un nombre incroyable de projets innovants, d’idées pertinentes… Cette concurrence relevée nous rend d’autant plus fiers d’avoir obtenu de tels résultats.

Justement, t’attendais-tu à ce que l’équipe iGEM IONIS connaisse un succès semblable, avec une médaille d’or et trois nominations ?
Dire que je m’y attendais, ce serait mentir. Par contre, j’espérais vraiment qu’on puisse réussir à remplir tous les critères demandés par l’iGEM et ainsi ramener cette médaille d’or. Pour moi, notre projet avait même le potentiel de faire encore plus. Du coup, je n’ai pas été complétement surpris par ces trois nominations, même si, quand on est en compétition avec près de 300 équipes, il est impossible de savoir à l’avance si le jury préfèrera votre projet à un autre.

En tant qu’étudiant de l’EPITA, quel était ton rôle au sein de l’iGEM IONIS ?
J’étais l’ingénieur développeur de l’équipe. Avec l’aide de Raphaël Fourdrilis (Epitech promo 2018), je me suis chargé de la réalisation des applications mobiles Android et iOS de Quantifly. Au-delà de cet aspect, j’ai pu apporter mes conseils à différentes parties du projet, que ce soit sur la réalisation de la page Wiki de Quantifly, les détails à bien lors de la présentation finale, l’organisation, etc. Étant le seul membre de l’équipe 2016 à avoir évolué au sein de la précédente team iGEM IONIS, mon expérience a pu être utile. J’ai en tout cas essayé d’apporter le plus de choses possibles en mettant à profit ce j’ai pu apprendre de ma participation l’an dernier.

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L’équipe 2016 de l’iGEM IONIS

 

Comme tu le soulignes, tu faisais déjà partie de l’équipe iGEM IONIS médaillée d’or en 2015. Pourquoi avoir voulu renouveler cette expérience ?
L’iGEM, c’est d’abord une occasion unique de découvre équipes venues du monde entier travaillant sur une même thématique, en l’occurrence la biologie de synthèse. C’est l’esprit de l’innovant, de l’open science, de l’innovation… Cela me plaît beaucoup, d’autant qu’avant l’IGEM, je n’avais jamais eu l’occasion de participer à des concours ou championnats extra-scolaires. Alors, quand l’opportunité s’est présentée devant moi en 2015, je n’ai pas hésité un seul instant.
Au-delà de ça, j’ai principalement voulu repartir dans cette aventure pour retrouver la joie du travail en équipe. Le fait de pouvoir œuvrer plusieurs mois sur un projet indépendant, en dehors de l’école et avec des personnes ayant des profils différents du mien, c’est très gratifiant. Cela permet de prendre du recul sur sa propre formation, pour moi l’informatique, et de réaliser ce que les compétences que l’on acquiert permettent de donner une fois associées avec celles d’autres personnes.

Quels projets présentés lors de cet iGEM 2016 t’ont particulièrement plu ?
Beaucoup m’ont intéressé. Parmi ceux qui me viennent directement à l’esprit se trouvent CosmoCrops, un projet porté par les étudiants de l’université de Copenhague consistant à créer une plateforme modulaire permettant une bioproduction durable dans l’espace, ou encore E. colinizer, porté les étudiants de Leiden (Pays-Bas), qui visait à modifier des bactéries afin de nettoyer le sol martien d’un produit toxique, le perchlorate, tout en produisant de l’oxygène. Voilà deux exemples de beaux projets innovants et actuels !

Au final, quel a été ton meilleur souvenir de cet iGEM ?
Là aussi, le choix est difficile tant ils ont été nombreux. Je pense tout de même que c’est la cérémonie de clôture, quand a lieu l’annonce des différents résultats. Il y a toujours une certaine fébrilité avant de voir le nom de son équipe apparaître… et quand on apprend l’obtention de la médaille d’or, c’est la délivrance !

 

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