Découvrez Emma Leroy, la lauréate EPITA du Trophée Excellencia 2017 !
L’ensemble des lauréates du Trophée Excellencia 2017 et les écoles partenaires
Organisée en marge du Day Click (voir encadré) dans l’enceinte du Centquatre (Paris 19e) ce mardi 21 novembre 2017, la cérémonie de l’édition 2017 du Trophée Excellencia a réuni les huit nouvelles lauréates de ce concours proposé par Femmes du Numérique (commission de Syntec Numérique) et l’association Pasc@line pour inciter les jeunes filles à faire le pari d’une carrière dans l’informatique. Parmi ces lauréates se trouvait Emma Leroy qui, en remportant ce trophée, a pu se voir offrir l’intégralité de sa scolarité à l’EPITA, soit cinq années à étudier ce qui fera le monde de demain. Une belle histoire sur laquelle revient cette future ingénieure prometteuse !
Joël Courtois, directeur général de l’EPITA, aux côtés d’Emma
Comment as-tu découvert le Trophée Excellencia ?
Emma Leroy : Il y a un an ou deux, lors d’une Journée Portes Ouvertes à l’EPITA, justement. J’avais découvert l’EPITA en 1re, lors d’un salon étudiant, et cela m’avait donné envie d’en savoir plus sur l’école. Du coup, pendant cette JPO, l’une des anciennes lauréates d’Excellencia était là pour présenter le trophée aux filles. Cela m’a donné envie de me renseigner sur le site de l’EPITA et celui d’Excellencia, puis de tenter ma chance.
Depuis combien de temps souhaites-tu faire des études dans l’informatique ?
Depuis mon entrée au lycée. Je m’intéressais déjà à l’informatique depuis de nombreuses années, mais c’est en 2nde que j’ai vraiment commencé à découvrir la programmation et à me dire que c’est ce que je voulais faire comme métier. D’où mon intérêt pour l’EPITA, qui propose de nombreux projets attirants, comme le fait de concevoir son propre jeu vidéo lors de la 1re année. C’est un peu l’école de mes rêves ! (rires)
Carine Braun, administratrice de Syntec Numérique et responsable de l’entreprise Red Hat en France, Espagne et Portugal, a félicité l’ensemble des participantes
Quelle a été ta réaction lorsque tu as appris la bonne nouvelle ?
J’étais très heureuse et surprise car je n’y croyais pas !
Peux-tu rappeler ce que le trophée Excellencia demande aux candidates ?
Il faut parler un peu de soi, de son parcours et surtout proposer une invention potentiellement révolutionnaire et conçue à l’aide du numérique, ce qui est assez stimulant. Pour ma part, j’ai proposé une petite puce ou carte qui serait implantée dans le nerf optique afin d’enregistrer nos souvenirs en vidéo pour ensuite pouvoir les revoir encore et encore. C’est une idée à laquelle je pensais depuis longtemps, notamment pour accompagner des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer, et que j’ai finalement décidé de proposer sur un coup de tête. Bien sûr, vu la technologie actuelle, il est encore difficile de la réaliser, mais je crois vraiment que cela sera le cas dans le futur. On peut même envisager faire cela avec des lentilles de contact modifiées. Il me semble d’ailleurs qu’un projet de ce genre est en développement.
Claudine Schmuck, fondatrice et directrice associée de Global Contact, a profité de l’événement pour dévoiler les résultats de l’enquête Gender Scan parlant de la mixité et des femmes dans les sciences et les technologies
En septembre, tu as officiellement intégré le cycle préparatoire de l’EPITA Paris. Comment vis-tu ces premiers mois sur le campus ?
Je m’y sens très bien ! Les élèves sont gentils – l’ambiance est super et je sais déjà avec qui je vais probablement réaliser le projet de 1er année – et les professeurs géniaux. En ce qui concerne les matières, j’aime surtout l’algo et la programmation… D’ailleurs, les trois heures de TP informatique sont vraiment prenantes : je ne vois jamais le temps passer ! Pour les associations étudiantes, je commence petit à petit à les découvrir. Beaucoup sont intéressantes, comme Epitanime ou le Bureau des Sports, mais je ne sais pas encore lesquelles intégrer. Je me laisse du temps avant de choisir.
Tu parles du projet de jeu vidéo de 1re année. As-tu déjà un concept en tête ?
C’est encore tôt et peut-être un peu trop ambitieux, mais on aimerait partir sur un jeu horrifique façon escape game, avec une vue à la première personne et une histoire très poussée. On a déjà commencé à réfléchir au scénario et au gameplay. Je me suis même mise à étudier la modélisation 3D.
Et sais-tu déjà ce que tu feras une fois ton diplôme d’ingénieure en poche, en 2022 ?
Non, pas du tout ! Je veux justement profiter de mes années à l’EPITA pour découvrir toutes les possibilités qu’offre l’informatique. Pour l’instant, j’apprends et je m’intéresse à tous les domaines. On verra plus tard pour choisir une spécialisation.
Ingrid Bianchi (à droite), président de Diversity Source Manager et Jenny Augias (à gauche), directrice du cabinet Prairial, ont donné la parole à trois anciennes lauréates du trophée, parmi lesquelles Julia Benais (EPITA promo 2019, vignette à droite) et Justine Zanna-Bellegarde (promo 2019, vignette de gauche)
La cérémonie s’est conclue avec l’intervention de Marie-Pierre Rixain, députée de l’Essonne, présidente de la délégation aux Droits des femmes et à l’égalité des chances entre hommes et femmes de l’Assemblée Nationale
Victoria Guehennec (EPITA promo 2020), lauréate EPITA 2015 du Trophée Excellencia, aux côtés de Julia et Justine
Organisé par Syntec Numérique, le Day Click est un grand rassemblement des acteurs de la French Tech accueillant la cérémonie Excellencia, mais aussi de nombreux ateliers, concours et conférences faisant la part belle aux nouvelles technologies et à l’innovation. L’EPITA y était particulièrement bien représentée cette année, via ses Anciens devenus entrepreneurs à succès (Idopic, ProcessOut, Ysance), un corner dédié à l’animation VR proposé par les équipes de l’Institut d’Innovation Informatique de l’EPITA (3ie), un stand (très coloré et ambiancé) proposé par les étudiants de l’école, mais aussi les interventions remarquées de nombreux EPITéens actuels ou passés, comme Pierre Vallat (promo 2018), membre de Cristal, l’association entreprise de l’EPITA ou Cédric Eugeni (promotion 2014) de la start-up Sweebi.
Pierre Vallat, en train de prendre la parole devant, notamment, Mounir Mahjoubi, secrétaire d’État auprès du premier ministre, chargé du Numérique