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Objectif Swerc pour deux équipes de l’EPITA !

Les 25 et 26 novembre, deux équipes étudiantes de l’EPITA participeront pour la première fois au Swerc 2017, le fameux concours de programmation coorganisé par l’École normale supérieure et Télécom ParisTech, qui abrite également l’événement cette année. Coachées par le Laboratoire de Recherche et Développement de l’EPITA (LRDE), ces deux équipes sont respectivement menées par Laurent Xu (EPITA promo 2018) et Paul Guénézan (promo 2021) et espèrent, comme l’indiquent les deux EPITéens, sortir grandies d’une telle expérience.

Qu’est-ce qui vous a poussés à participer au Swerc ?
Laurent Xu : Appartenant à la Majeure CSI, je travaille au sein du LRDE sur des sujets de recherche. Du coup, le jour où Maximilien, notre futur coach, a proposé aux étudiants assistant les chercheurs du labo de monter une équipe pour le Swerc, cela m’a tout de suite intéressé. Il faut dire que j’avais déjà pu participer à deux-trois concours de programmation par le passé. Tout est ensuite allé très vite puisque Thibaud Michaud et Alexandre Gbaguidi Aïsse (promo 2018), également étudiants au LRDE, se sont également montrés intéressés.
Paul Guénézan : Pour ma part, j’ai entendu parler du Swerc par un ami passé par l’ENS. Ayant moi aussi fait pas mal de concours de programmation, surtout au lycée, j’ai alors voulu monter une équipe EPITA en parlant aux autres étudiants autour de moi. C’est comme ça que j’ai convaincu Florian Amsallem (promo 2020) et un autre étudiant faisant partie comme moi de l’association Prologin, de me rejoindre. Nous avons ensuite proposé l’idée à l’EPITA et l’école nous a soutenu dans notre démarche.

Qu’est-ce qui vous attend lors du Swerc ?
Paul : Pour résumer, le Swerc est le concours de sélection régionale pour l’ACM International Collegiate Programming Contest (ACM-ICPC), un concours de programmation mondial dont la finale se déroulera à Pékin pour cette édition. Le Swerc concerne une région assez vaste et très précise comprenant la France bien sûr, mais aussi l’Espagne, le Portugal, l’Italie, la Suisse, la moitié Ouest de l’Autriche et Israël. Le concours se déroule sur un week-end entier. Nous arrivons le vendredi soir pour officialiser notamment les inscriptions, puis le samedi, nous assistons à des conférences des entités partenaires avant de prendre part un petit entraînement pour s’adapter aux machines. Enfin, le dimanche donne lieu à une compétition de 5 heures où l’on doit résoudre un maximum de problèmes d’algorithmie. Il y en a généralement une dizaine, d’un niveau variable : certains sont très faciles et d’autres extrêmement complexes. Pour donner une idée de la difficulté, la meilleure équipe du Swerc réussit généralement à résoudre 7 à 8 problèmes sur la dizaine proposée. Évidemment, en plus du nombre de problèmes résolus, chaque équipe est également classée selon sa rapidité.
Laurent : Son fonctionnement est plutôt proche du concours Google Code Jam.

Qui sont les équipes les plus redoutées cette année ?
Paul : L’équipe ENS Ulm 1 est très réputée et partira probablement favorite. Il faudra également garder un œil sur les formations de l’ETH Zürich, également très fortes. Après, comme cela sera notre première réelle participation au Swerc à l’EPITA, nous voulons surtout initier une dynamique. Laurent : Contrairement à nous, la plupart des équipes favorites ont déjà plusieurs participations au concours à leur actif. En prenant part au Swerc cette année, on espère surtout emmagasiner nous aussi de l’expérience et donner envie à d’autres étudiants de l’école de relever le défi tous les ans.
Paul : Surtout, il faut bien avoir en tête que le Swerc n’est qu’une étape avant l’ACM-ICPC, qui est encore plus relevé. Ce dernier est dominé par deux équipes russes, celle de la St. Petersburg ITMO University et celle de la St. Petersburg State University. Leurs étudiants s’entraînent énormément, tout au long de l’année, avec quelque-chose comme 4 à 5 concours blancs par semaine. D’ailleurs, pour la préparation, je suis allé à Toulouse pour un stage d’entraînement technique et intensif d’algo justement organisé par l’ITMO.

Qu’attendez-vous du Swerc à titre personnel ?
Paul : N’ayant pas fait de concours d’algo de manière sérieuse depuis plus d’un an, j’y vais surtout pour m’y remettre et m’essayer à des exercices plus avancés pour progresser.
Laurent : Clairement, j’y vais avant tout pour me challenger moi-même.

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