Quand la 1re année de l’EPITA se termine par un battle royale
Popularisé par l’énorme succès de Fortnite, le mode battle royale (qui tire son nom du film culte éponyme) ne cesse de faire des émules parmi les studios de jeux vidéo… mais aussi à l’EPITA ! En effet, dans le cadre de leur 1re année du Cycle Préparatoire, Maxime Castaing, Sébastien Lanyi, Nicolas Robert et Nicolas Went (promo 2022) ont voulu adapter leur projet à réaliser en équipe à ce type de jeu bien spécifique tout en y incorporant de nouveaux ingrédients. Le résultat ? Une première expérience vidéoludique passionnante de près de 7 mois qui a donné lieu au prototype de Don’t Nuke a Country testable en ligne. Une façon d’apprendre et de découvrir la pédagogie par projets présente au cœur de l’EPITA qui a particulièrement plus à Nicolas Went dont voici le témoignage.
Nicolas Went, un futur ingénieur passionné de jeu vidéo
Appliquer les connaissances acquises
« Lors de notre deuxième semestre, nous devions réaliser un projet par groupe de quatre afin de mettre en œuvre les acquis que nous avons développés à l’EPITA. Même si la définition du projet était libre, il fallait prendre en compte quelques consignes précises. Ainsi, le projet final devait fonctionner sur Windows et être développé avec les langages utilisés pendant l’année – C#, Python… Bien évidemment, nous étions également accompagnées par l’équipe pédagogique tout au long du semestre afin que celle-ci puisse nous apporter son aide. »
Imaginer son propre défi
« Généralement, pour ce projet de 1re année, les étudiants de l’EPITA choisissent de faire un jeu vidéo même si certains optent parfois pour d’autres idées, comme par exemple la réalisation d’un logiciel mathématique. En fait, toutes les propositions sont bonnes à prendre à condition qu’elles soient approuvées par la pédagogie. Mais bon, en tant que passionnés de jeux vidéo, nous avons naturellement décidé d’en faire un à notre tour !
Très vite, et comme d’autres équipes, nous sommes tombés d’accord pour nous lancer dans un battle royale, un style de jeu où les joueurs arrivent sur une carte et doivent se battre jusqu’à ce qu’il n’en reste qu’un seul en vie. Toutefois, comme nous souhaitions pimenter le tout, nous avons également choisi d’incorporer à notre jeu des zombies ! »
Se faire accompagner
« Une fois les bases de notre projet posées, il fallait obtenir sa validation auprès d’un professeur à qui nous devions présenter un cahier des charges. Cette étape passée, trois soutenances nous attendaient durant le semestre, la troisième servant à présenter le projet fini. Lors de chaque soutenance, le jury nous disait ce que nous avions de bien et ce que nous devions encore améliorer. Si ces soutenances étaient d’une grande aide, d’autres actions nous ont également permis d’avancer du mieux possible, comme la conférence de début d’année dans laquelle les projets de l’année précédente nous étaient présentés et, évidemment, les cours de programmation donnés par les « ACDC », des élèves du Cycle Ingénieur. Comme ils ont déjà eu à réaliser des projets similaires les années passées, en faisant face aux mêmes difficultés, nous avons pu leur poser de nombreuses questions techniques ! Avec tout ce soutien reçu, notre projet n’avait aucune raison de mal se dérouler. »
Apprendre à s’organiser
« Si le projet m’a globalement beaucoup plu, c’est aussi pour la liberté que l’EPITA nous a laissée. Chaque équipe pouvait s’organiser à sa façon. De notre côté, nous avions choisi de fonctionner par phases de « rush », c’est-à-dire qu’un jour nous nous rencontrions dans l’école vers 9 h ou 10 h, puis nous travaillons jusqu’à 6 h du matin le lendemain. Bien sûr, rien ne nous obligeait à choisir cette méthode, mais c’est celle qui nous convenait le mieux. D’ailleurs, nous gardons tous un bon souvenir des soirées passées sur le campus ! »