Une promotion, 8 projets : découvrez H2Sing, le pommeau de douche connecté de Samy Adda, Alexandre Allexandre, Max Chautard, Joseph Diomande et Mohamed Tarhi (EPITA promo 2018) de la Majeure SIGL !
Chaque année, les étudiants de 5e année de l’EPITA dévoilent lors du Majeure Day leur projet de fin d’études sur lequel ils ont passé plusieurs mois à travailler en équipe. Parmi les huit projets portés par ceux de la promotion 2018 que l’école vous propose de découvrir, H2Sing se veut plutôt original. Porté par Samy Adda, Alexandre Allexandre, Max Chautard, Joseph Diomande et Mohamed Tarhi, tous étudiants de la Majeure Systèmes d’information & Génie logiciel (SIGL), ce dernier consiste en un pommeau de douche connecté idéal pour les chanteurs de salle de bain.
L’équipe de H2Sing
De gauche à droite : Joseph Diomande, Alexandre Allexandre, Max Chautard, Mohamed Tarhi et Samy Adda
En quoi consiste l’enseignement reçu dans la Majeure SIGL ?
Joseph Diomande : Cela permet d’appréhender tout ce qui touche aux systèmes d’information, c’est-à-dire l’intégration des applications les unes entre les autres ou encore le conseil aux clients des bonnes practices pour mettre en place de nouveaux systèmes et les intégrer à ceux déjà existants.
Peux-tu décrire le projet de fin d’études que tu as mené avec ton équipe ?
Il s’agissait d’un projet autour de l’Internet des Objets. Durant toute l’année, le but était de réussir à travailler sur un objet connecté permettant de s’adresser à un nouveau marché. Pour cela, il fallait donc non seulement trouver l’idée, mais aussi la justifier par une étude de marché et ensuite l’implémenter techniquement de façon concrète. C’est ce que nous avons réussi à faire en partant sur un projet original de pommeau de douche connecté. Ce dernier permet, grâce à des capteurs, de relever la température et la pression – ce qui permet ensuite de faire des conseils à l’utilisateur sur son utilisation quotidienne –, mais aussi de déclencher automatiquement avec l’arrivée d’eau sa playlist de musique synchronisée depuis son smartphone.
Comment est née cette idée ?
Nous cherchions ensemble un concept et, à force de discuter, nous avons remarqué que la douche en collocation était souvent problématique ! En effet, il n’est pas rare d’avoir un des colocataires passer trop de temps sous la douche, quitte à « user » toute l’eau chaude. Du coup, plutôt que de crier à cette personne depuis l’autre bout de l’appartement, il nous semblait pertinent de réfléchir à une fonction message permettant d’envoyer des messages sonores à la personne qui se douche via l’application associée. Par la suite, nous avons étoffé le projet pour le rendre plus attractif et utile.
Comment avez-vous étudié le marché ?
En début d’année, nous n’étions pas vraiment des experts en la matière et avons appris à avancer au fur et à mesure. Nous avons d’abord commencé par trouver des entreprises « concurrentes » ayant déjà essayé de lancer un produit plus ou moins similaire au notre et analyser leurs produits – son prix, ses fonctionnalités, les matières utilisées, etc. C’est comme cela que nous avons pu déterminer les éléments qui allaient permettre à notre pommeau de se différencier, soit à travers de nouvelles fonctionnalités, soit en associant des fonctionnalités jusqu’ici séparées. Le concept a ensuite passé l’épreuve des investisseurs dont le rôle était joué par nos enseignants.
Qu’as-tu le plus apprécié avec ce projet ?
D’abord le fait de pouvoir travailler sur sa propre idée ! Les enseignants ne nous aident pas sur ce point : c’est à nous de trouver quelque-chose et de le défendre ensuite avec un dossier solide. Cette première étape est aussi cruciale que passionnante. Ensuite, vient ensuite le fait de construire le prototype en maniant l’électronique, les composants… Trouver une arrivée d’eau sur le campus de l’école pour réaliser la démonstration de notre pommeau pendant la démonstration a été assez marrant ! Les enseignants avaient un peu peur que cela explose, mais on a finalement réussi à acheminer l’eau jusqu’à la salle de cours et à faire fonctionner le système de musique. Cela les a surpris et nous a permis d’obtenir une bonne note !
Enfin, quel est l’intérêt de choisir la Majeure SIGL quand on étudie à l’EPITA ?
Quand on sort de la 1re année du Cycle ingénieur de l’école, on a la tête dans le code et uniquement dans le code. Là, en arrivant dans la Majeure SIGL, notre vision s’élève : en plus du code, on intègre aussi un point de vue axé business. On intègre le fait qu’un produit informatique est un produit. Ce lien entre les deux mondes, celui de l’info et du business, est particulièrement appréciable.