« C’est toujours sympa de se retrouver près de la plage en sortant des cours ! »
Au mois d’octobre, l’EPITA organisait un événement à destination de tous ses étudiants en 2e année de Cycle préparatoire afin de faciliter la préparation de leur semestre d’échange académique Erasmus+ qui débutera en janvier 2019. Logiquement nommé Erasmusday by EPITA, ce rendez-vous mettait notamment en relation les futurs partants avec des étudiants ayant déjà vécu cette belle expérience à l’étranger. C’est la mission qu’a relevée Augustin Abele (EPITA promo 2021), venu présenter son séjour en Espagne de janvier à juin 2018.
Où t’es-tu retrouvé pour ton semestre à l’étranger ?
Je ne suis pas parti très loin de la France : j’étais étudiant à San Sebastián, à l’University of the Basque Country, une ville située dans le Nord de l’Espagne, en plein Pays Basque comme son nom l’indique, et donc proche de la frontière française. Il s’agissait de ma première véritable expérience à l’étranger, du moins la plus longue.
Pourquoi t’être laissé séduire par cette destination plutôt qu’une autre ?
C’est vrai que l’EPITA propose de nombreuses destinations, comme la Thaïlande, l’Afrique du Sud… mais je n’étais pas très chaud à l’idée d’aller à l’autre bout du monde ! Or, comme l’University of the Basque Country proposait des cours en anglais, elle a attiré mon attention. Je me disais qu’en la choisissant, j’allais profiter du soleil tout en rassurant également mes parents !
Où logeais-tu sur place ?
Je suis parti avec un autre étudiant de l’EPITA et nous avons décidé de faire une collocation ensemble pour simplifier les choses – ce n’est jamais évident de trouver un logement sans être sur place. L’avantage, c’est que nous étions situés non loin du campus. En effet, notre appartement se trouvait entre le centre-ville et l’université, légèrement excentrée.
En parlant de l’université, qu’en as-tu pensé ?
Déjà, elle est dotée d’un campus assez récent et très grand qui réunit plusieurs départements : j’ai étudié évidemment dans celui consacré à l’informatique, mais d’autres sont spécialisés en droits, architecture, etc. Concernant l’enseignement, les cours sont cohérents avec ceux reçus à l’EPITA. Le niveau y est assez soutenu, avec de la programmation linéaire, du C et du Java, de l’ingénierie logicielle, de l’operating system… Le seul cours en plus par rapport à l’EPITA, c’est le cours d’espagnol, donné en espagnol, ce qui est assez pratique pour gagner en vocabulaire et faciliter notre quotidien sur place. En fin de compte, tout ce que j’ai pu étudier là-bas me sert et me servira encore pour mes prochaines années d’études à Paris.
Qu’as-tu pensé de San Sebastián ?
C’est une ville très agréable et très bien placée, entre les montagnes et la mer. C’est toujours sympa de se retrouver près de la plage en sortant des cours ! Par contre, comme la grande majorité des étudiants Erasmus, j’ai eu plutôt du mal à tisser des liens avec les étudiants locaux, sans trop savoir pourquoi. Heureusement, c’était une tout autre histoire avec les Erasmus, composés majoritairement d’étudiants mexicains et européens : nous étions vraiment soudés.
As-tu profité de ton séjour pour voyager ?
J’ai surtout pris le temps de découvrir la région. Les environs de San Sebastián sont magnifiques, avec de nombreux villages basques à visiter. Il y a notamment une partie des chemins de Compostelle qui passent par-là, avec des paysages à ne pas manquer. J’adorais partir en ballade aux alentours, pour aller courir. J’en garde de très bons souvenirs !
Ce semestre a-t-il servi à améliorer ton anglais ?
Complètement ! Bien sûr, j’ai aussi progressé en espagnol, mais c’est en anglais que j’ai fait le plus de progrès grâce aux cours et aux échanges avec les autres étudiants. Comme mon niveau n’était pas forcément très bon avant mon arrivée, les premiers temps n’ont pas été évidents. Pour autant, cela ne m’a pas empêché de vite m’améliorer.
As-tu un conseil à donner aux étudiants de l’EPITA qui voudraient également passer un semestre là-bas ?
Tout d’abord, je leur suggère de directement se rendre à l’université dès leur arrivée, afin d’en savoir plus sur les bonnes dates de rentrée. Aussi, je leur conseille de rejoindre rapidement – et même avant le départ – les groupes Erasmus sur les réseaux sociaux, notamment Facebook et WhatsApp. C’est très pratique, surtout pour trouver un logement et ensuite découvrir la ville avec d’autres personnes. C’est un vrai plus pour l’intégration.