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Les projets de la promo 2019 – Safety View : la réalité augmentée qui augmente la sécurité

Les projets de la promo 2019 – Safety View : la réalité augmentée qui augmente la sécurité

Chaque année, les étudiants de 5e année de l’EPITA dévoilent lors du Majeure Day leur projet de fin d’études (PFEE) sur lequel ils ont passé plusieurs mois à travailler en équipe. L’école vous propose de découvrir l’un d’eux : Safety View. Mené par Nathan Goyat, David Grondin, Nicolas Tang et Minh Hung Louis Tran (EPITA promo 2019) de la Majeure Multimédia et Technologies de l’Information (MTI) en partenariat avec l’entreprise Veolia, il utilise la réalité augmentée pour aider les opérateurs de l’entreprise à renforcer la sécurité des processus.



Quel est le principe ?

Nathan Goyat : Il s’agit de faire une aide au protocole pour les opérateurs de Veolia via une application disponible sur téléphone Android. En effet, l’entreprise avait conscience que ces protocoles de sécurité n’étaient pas toujours respectés ou parfois ne l’étaient pas convenablement, ce qui pouvait mener à des situations à risques voire à des accidents. De ce fait, Satefy View utilise la réalité augmentée pour montrer aux opérateurs quelles sont les opérations à réaliser tout au long de la procédure pour ne pas rencontrer de problème. L’avantage de la réalité augmentée est qu’elle permet non pas de dire sur quels boutons appuyer sur telle ou telle machine, mais de montrer directement où sont placés ces boutons. L’aspect visuel est plus impactant qu’une simple check list à lire et que l’on peut oublier de respecter.

 

Qu’est-ce qui vous a poussé à vouloir répondre au défi de Veolia ?

Travailler sur la réalité augmentée nous intéressait beaucoup. Après, même si le projet émanait de Veolia, il demeurait tout de même assez libre, dans le sens où la seule contrainte était l’utilisation de cette technologie dans le domaine de la sécurité. Cela nous a permis de proposer des projets très différents et d’ensuite travailler sur celui choisi par l’entreprise.

 

Travailler sur un projet avec une entreprise, c’était comment ?

Cela nous a permis de découvrir autre chose. Souvent, l’EPITA nous confie des projets à réaliser en autonomie. Là, avec ce projet, nous avions une vraie interaction avec un acteur extérieur. Safety View s’est construit suite à plusieurs réunions tout au long des six mois : on développait des idées, eux nous faisaient des retours et proposaient de nouvelles pistes, etc. On avançait ensemble. Ce n’était pas un projet où l’on faisait notre truc dans notre coin. Les besoins de l’entreprise guidaient son évolution. Surtout, la finalité de l’application était réelle : il fallait toujours avoir en tête sa possible utilisation par les opérateurs, ce qui n’est pas toujours le cas avec des projets étudiants purement axés sur l’apprentissage technique.


Un prototype de machine ayant servi aux tests de l’application

Quel a été le plus gros défi relevé lors de ce projet ?

Probablement la compréhension des problématiques. De l’idée au départ à la réalité du terrain, il y a forcément des différences. Ainsi, le fait de se rendre sur les sites de Veolia nous a permis de mieux comprendre les besoins des opérateurs et constater suite à cela que nos idées initiales étaient pour certaines hors-sujets. Il fallait faire une solution pour régler des problèmes réels, pas pour juste faire une solution.

 

Où en est le projet aujourd’hui ?

Pour notre part, il est fini. Du côté de Veolia – qui est très content du projet -, le travail va se poursuivre. Cela dit, pour éventuellement le modifier et permettre aux managers de créer de nouveaux protocoles, il faudra que l’entreprise fasse appel à un développeur. C’est pourquoi nous avons justement simplifié un maximum le code pour faciliter le travail de ce dernier.

 

Enfin, quel est l’intérêt de choisir la Majeure MTI quand on étudie à l’EPITA ?

Elle apporte une certaine polyvalence. On y travaille sur un peu toutes les technologies, ce qui permet d’avoir des connaissances sur beaucoup de choses. On y apprend le mobile, le web, différents langages… Et comme on explore de nombreux domaines, cela permet ensuite d’aller travailler où l’on veut.


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