Les projets de la promo 2019 – une autre façon d’utiliser la réalité augmentée
Un kakémono « augmenté » et une lampe pilotée via une interface en réalité augmentée : voilà les Projets de Fin d’Etudes avec Entreprise (PFEE) sur lesquels ont pu travailler Ronan Cendrier, Antoine Clop et Alexandre Toubiana (EPITA promo 2019) lors de la 5e année passée au sein de la Majeure Multimédia et Technologies de l’Information (MTI) en collaboration avec 3ie, le laboratoire d’innovation de l’école.
Quel était le concept de « Hue AR » et « Poster AR », vos deux projets ?
Antoine : Ces deux projets avaient pour but d’être présentés lors des futures Journées Portes Ouvertes de l’école. D’un côté, il y avait donc « Hue AR », un projet consistant à la création d’une application permettant de contrôler les ampoules connectées Philips Hue en les regardant avec la caméra du smartphone. De l’autre, il y avait une application de réalité augmentée servant cette fois-ci à afficher sur un poster des vidéos, des objets et des images 3D présentant les activités de 3ie.
Comment sont-ils nés ?
Antoine : En général, les EPITéens qui se lancent dans un PFEE ont le choix de l’entreprise associée. Dans notre cas, ce fut différent car, durant notre cursus, nous travaillions déjà au sein de 3ie. Nous avons donc relevé ce défi lié à l’usage et l’expérimentation de nouvelles technologies, notamment la réalité augmentée partagée entre plusieurs appareils.
Quel est l’avantage de travailler chez 3ie en parallèle à ses études à l’EPITA ?
Antoine : Cela nous permet d’aller plus loin dans l’exploration de certaines technologies et d’évoluer dans un cadre professionnel. Quand on travaille chez 3ie, on a des clients en face de nous et cela change tout ! Pour un projet académique, on se focalise sur la note finale à obtenir. Pour un projet avec 3ie, c’est comme en entreprise : on travaille conjointement avec les chefs de projet qui suivent l’avancée de la réalisation, on fréquente d’autres profils comme des designers, on réalise des sprints… L’organisation est aussi intéressante que rigoureuse et les expertises se mélangent. On gagne vraiment en expérience.
Quel a été le plus gros challenge à surmonter ?
Antoine : Probablement le fait de pouvoir estimer la distance de la lampe depuis la caméra, dans le cadre du projet « Hue AR ». Pour réussir, il fallait pouvoir apporter une notion de profondeur. Cela a nécessité de nombreuses expériences. Après, comme pour l’ensemble des réalisations touchant à de nouvelles technologies, nous avons également rencontré des difficultés pour s’approprier ces dernières du fait du manque d’informations présentes sur le sujet.
Quel est l’intérêt de choisir la Majeure MTI quand on étudie à l’EPITA ?
Antoine : Les Majeures de l’EPITA sont toutes différentes et présentent toutes des avantages. Si l’on aime travailler sur des applications mobiles, la réalité virtuelle ou la réalité augmentée par exemple, le choix d’aller en MTI est plus logique. C’est une question de goût. La Majeure permet aussi de découvrir et d’expérimenter pas mal de technologies que l’on ne côtoie pas forcément tous les jours : on acquiert ainsi des compétences très intéressantes et assez rares qui nous serviront après l’EPITA.