Quand les lycées s’immergent dans les nouvelles technologies avec l’EPITA !
Le mardi 29 octobre, le campus parisien de l’EPITA a reçu la visite de plus d’une centaine de lycéens prêts à plonger dans le grand bain des nouvelles technologies. Nommée EPITA INSIDE, cette journée spéciale leur a permis d’assister à deux conférences sur l’univers de l’ingénierie informatique et l’importance de l’international dans le cursus de l’école, puis de découvrir différents projets de fin d’études d’EPITéens avant de prendre part à cinq ateliers inédits !
Pensés et animés par les différents laboratoires de l’EPITA en compagnie d’étudiants, ces ateliers emmenaient les participants à la découverte de nombreux domaines passionnants, de la programmation au hacking éthique en passant par l’intelligence artificielle, le traitement d’image ou encore la réalité virtuelle. Une façon pour les lycéens présents de se projeter dans l’avenir. « Je suis venue à l’EPITA car je n’ai aucune idée de ce que je veux faire plus tard, explique ainsi Enora, une élève de 1re. Au final, ce que j’ai vu ici m’a beaucoup plus : cela m’a même donné envie de faire une école d’ingénieurs et de travailler encore plus pour atteindre cet objectif ! J’ai apprécié tous les ateliers et notamment « Spider Master« , où l’on devait rentrer un programme afin de permettre à une araignée robot de réaliser différents parcours. De mon côté, cela s’est plutôt bien passé ! J’ai particulièrement aimé l’interaction : quand on rentrait le code, on pouvait voir concrètement le résultat avec les déplacements de l’araignée. »
L’atelier « Spider Master »
« Je me suis retrouvé à construire un moteur d’avion »
Élève de Terminale, Lucas a lui profité d’EPITA Inside pour accentuer encore davantage sa passion pour l’informatique : « En fait, l’année dernière, comme j’adore la programmation, j’étais déjà venu à une Journée Portes Ouvertes de l’EPITA et cela m’avait intéressé. Là, j’ai voulu revenir et je n’ai pas été déçu car le contact avec les étudiants est très facile : ils sont très pédagogues et nous expliquent toujours bien les choses. » Ainsi, Lucas a particulièrement apprécié l’atelier « Apprenez à l’ordinateur à « jouer » ». « Il fallait apprendre à un ordinateur à jouer au morpion, détaille le futur bachelier. Le but, c’est qu’il s’entraîne seul contre un autre ordinateur afin qu’il puisse ensuite jouer une partie ou plusieurs contre un humain. Évidemment, en fonction du nombre d’entraînements, on remarque qu’il devient plus fort et même, au bout d’un moment, imbattable. À la fin, cela se termine soit par une égalité, soit par une victoire pour lui ! » Également attiré par l’informatique (« j’aime ça depuis tout petit »), Nasser affirme aussi avoir appris « beaucoup de choses » lors des ateliers, en particulier celui nommé « Entre la réalité & le virtuel ». « Il m’a vraiment surpris, confie l’élève de 1re. Avec le casque, on fait des trucs que l’on ne peut pas forcément faire en vrai et cela m’a clairement donné envie de travailler dans ce domaine. Par exemple, je me suis retrouvé à construire un moteur d’avion, en devant prendre et assembler différentes pièces et, via une autre application, à devoir aimanter un objet en métal. Honnêtement, je ne savais pas que la réalité virtuelle pouvait aussi servir dans le monde professionnel : pour moi, avant cette journée, je pensais qu’elle était seulement utilisée pour le jeu vidéo. »
L’atelier « Apprenez à l’ordinateur à « jouer » »
L’atelier « Entre la réalité & le virtuel » avec 3ie
« Avec de la motivation, on peut arriver à tout grâce à la programmation »
Aussi ludiques que didactiques, les ateliers ont aussi permis aux jeunes invités d’appréhender l’envers du décor du Net et des logiciels de retouche/traitement d’image. Ainsi, à travers « Chapeau blanc vs chapeau noir », Robin a pu apprendre à gérer l’HTML des sites Internet en passant différents levels d’un site de hacking. « Par exemple, on nous demandait de retrouver un nom et un mot de passe dans le code du site, précise le lycéen de Terminale. Ce n’était pas toujours très facile, mais en cherchant un peu, on y arrivait. C’est ce que j’ai bien aimé avec cet atelier : on nous laissait chercher pas nous-même. Certes, on nous aidait un peu, mais on nous laissait surtout fouiller tout le code avant. C’était d’autant plus intéressant pour moi que je code déjà, en Python par contre. Avec le code, on est libre de faire ce qu’on veut, de tester plein de choses. Avec de la motivation, on peut arriver à tout grâce à la programmation. » Quant à Marie-Alice, élève de 1re, elle a vu avec « Un monde derrière l’image » un bon moyen de cultiver sa passion pour les mathématiques : « On a appris à créer des filtres pour, par exemple, rendre des images moins floues ou retirer le grain de certaines. C’est quelque chose que je connaissais pas du tout ! J’ai vraiment apprécié le fait que ce domaine soit fortement lié aux maths et, maintenant, je comprends mieux comment fonctionne un logiciel comme Photoshop ! » Un atout pour elle comme pour tous les autres participants, dorénavant plus que motivés à l’idée de pouvoir éventuellement travailler un jour dans le monde de l’ingénierie informatique.
Envie de participer à une future Journée d’immersion sur les différents campus de l’EPITA ? Retrouvez toutes les informations sur la page dédiée !
L’atelier « Chapeau blanc vs chapeau noir » avec le laboratoire LSE
L’atelier « Un monde derrière l’image »