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Les projets de la promo 2019 – une application pour mieux consommer

Dans le cadre des Projets de Fin d’Études (PFE), les étudiants de l’EPITA doivent également réaliser en parallèle un Projet Libre d’Innovation et de Communication (PLIC). C’est ce qu’ont décidé de faire Mickael Au, Julia Benais, Jonathan Espiard et Yoan Feijoeiro (EPITA promo 2019) en se lançant dans la création d’un prototype d’application nommée SmartPick lors de leur 4e et 5e année passée au sein de la Majeure Multimédia et Technologies de l’Information (MTI). L’occasion pour ces EPITéens d’explorer différents domaines autour d’une idée simple : permettre aux gens de sélectionner au mieux les produits correspondant à leurs modes d’alimentation. Julia nous en dit plus.

Projet Smart Pick de fin d'études - promo 2019

Yoan et Julia

Quel est le concept SmartPick ?

Julia : Il s’agit d’une application permettant à l’utilisateur de renseigner ses préférences alimentaires – c’est-à-dire le régime qu’il peut suivre, les aliments qu’ils apprécient ou non ainsi que ceux qui provoquent chez lui une intolérance – pour ensuite scanner les produits afin de savoir si ces derniers lui conviennent ou non.

D’où est venue l’idée ?

Ayant moi-même certaines préférences alimentaires assez particulières – je suis végétarienne et il y a également plusieurs aliments que je n’aime pas –, je cherchais depuis longtemps une application remplissant cette fonction de tri. Or, comme aucune appli existante ne proposait cela, j’ai souhaité m’y mettre. J’en ai d’abord discuté avec Arnaud Lemettre, le responsable de la Majeure MTI, pour le faire dans le cadre d’un PLIC et l’idée lui a plu. Ensuite, d’autres camarades de la promotion m’ont rejoint pour lancer ce projet.

Combien de temps a nécessité le développement du projet ?

Un PLIC peut généralement être développé sur les deux dernières années d’études à l’EPITA au sein de la Majeure. Certes, le projet est libre, mais il faut tout de même suivre une thématique donnée par notre responsable. En l’occurrence, notre sujet tournait autour de l’intelligence : nous devions intégrer cette notion dans de nouveaux usages. Cela nous a servi de ligne directrice pour le développement de SmartPick qui a pris quasiment un an. Toutes les trois semaines, un point d’avancement est réalisé en présence d’Arnaud Lemettre et d’un professeur ou d’un coach extérieur. Ces étapes nous permettent de mesurer l’avancée du projet et de recevoir de nombreux conseils pour l’améliorer.

Quel était ton rôle au sein de l’équipe ?

J’occupais la fonction de cheffe de projet et j’étais aussi en charge de la partie Android ainsi que du dashboard. En effet, nous avions conçu un tableau de bord pour l’ajout et la modification des produits. Pour autant, je n’étais pas seule sur ces segments puisque que, pour la partie Android, Mickael s’est occupé du Front-End tandis que Yoan et Jonathan ont travaillé sur le Back-End et, aussi, un peu sur le dashboard.

Projet Smart Pick de fin d'études - promo 2019

Mickael

Le dashboard, c’est une interface qui permet d’améliorer et de mettre à jour la base de données utilisée par l’application ?

Pour notre projet, nous avions utilisé une base de données open source s’appelant Open Food Facts, qui est assez connue pour ses données de produits alimentaires. Par contre, en commençant à développer le projet, nous nous sommes aperçus que certaines données pouvaient être erronées et qu’il y avait parfois du « déchet » dans cette base. D’où l’idée de créer un dashboard pour apposer un filtre sur ces données et ainsi gérer les entrées et les modifications des produits. En plus d’améliorer notre concept, ce dashboard peut très bien servir à Open Food Facts afin de mieux gérer les données de leur base.

Quel a été le plus gros défi avec SmartPick ?

Sans doute la classification des éléments. En effet, comme SmartPick fonctionne selon le régime et les intolérances alimentaires de l’utilisateur, il a fallu réussir à faire le lien entre un aliment et tel ou tel régime. Ce fut un travail de longue haleine car nous nous ne connaissions pas ce qui touchait au domaine de la classification. Nous avons dû apprendre le fonctionnement de ces algorithmes, mais surtout parvenir à les intégrer à notre solution. Cela a représenté une grosse part du travail, tout comme le fait de gérer et filtrer les données d’Open Food Facts.

Quel est l’intérêt de choisir la Majeure MTI quand on étudie à l’EPITA ?

Moi, ce que j’ai aimé dans cette Majeure, c’est la diversification. On touche à de nombreuses technologies et l’on se plonge aussi dans la gestion de projets, un domaine que l’on a tendance à minimiser alors que c’est très intéressant ! J’ai d’ailleurs aussi apprécié le fait de pouvoir prendre part à deux grands projets en parallèle : SmartPick et un Projet de Fin d’Études avec Entreprise (PFEE). Ce dernier s’est déroulé avec Bouygues car l’entreprise cherchait à centraliser et manipuler différentes données qu’elle pouvait récolter via la relève des compteurs. Nous avons donc repensé leur architecture pour qu’elle soit plus en phase avec l’exploitation des données puis leur avons fourni une application desktop sur Windows permettant de gérer ces données, de les visualiser au cours du temps et même de pouvoir se rendre compte de potentielles erreurs. Au final, MTI nous a apporté tout un panel de connaissances et d’expériences, aussi bien techniques qu’organisationnelles, qui nous seront très utiles pour le futur !

Les projets de la promo 2019 – une autre façon d’utiliser la réalité augmentée

Projet Smart Pick de fin d'études - promo 2019

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