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Mikaël Simarik (promo 2020), cofondateur de La Relève du Futur

En cofondant La Relève du Futur, Mikaël Simarik a choisi de se battre pour l’égalité des chances et la diversité dans le numérique. En effet, son association organise des formations et des stages de programmation pour les jeunes issus des quartiers populaires, en lien avec des structures publiques et privées. Une belle initiative sur laquelle revient l’étudiant actuellement en 5e année à l’EPITA.

Mikaël Simarik (EPITA promo 2020), cofondateur de La Relève du futur

Mikaël Simarik

Pourquoi avoir choisi de devenir ingénieur ? 

Mikaël Simarik : À la base, j’ai plutôt un profil business et sciences politiques. Je voulais compléter ma formation avec un diplôme d’ingénieur pour développer une certaine rigueur et de la méthodologie. L’EPITA nous donne ce côté ingénieur qui permet de résoudre des problèmes et se poser les bonnes questions. J’ai choisi cette école car je voulais créer des choses par moi-même et être totalement indépendant. Ses points forts sont les projets très concrets, qui vont au fond des choses et donnent de grosses compétences techniques. J’ai choisi la Majeure Système d’Information et Génie Logiciel (SIGL) qui offre une approche globale des problématiques. Je m’oriente vers la technique produit et le métier de Chief Technical Officer (CTO). À terme, je voudrais monter un fonds d’investissement dans des startups du milieu de l’éducation. C’est un domaine qui n’a pas encore été assez renouvelé. Certaines technologies pourraient la moderniser et la rendre plus attractive. Elle pourrait surtout contribuer à ce dont on a besoin aujourd’hui : la montée en compétences globale des citoyens.

Que fait La Relève du Futur, l’association que tu as cocréée ?

Le numérique est un secteur qui va encore se développer et présente de nombreuses opportunités d’emploi. Pour occuper ces postes, il n’y a pas nécessairement besoin de longues formations. Quelques mois peuvent suffire. Mais les formations sont généralement chères et inaccessibles pour de nombreux jeunes. En 2017, nous avons donc souhaité proposer des ateliers gratuits à des jeunes issus de quartiers populaires. Nous avons commencé par la découverte de la programmation, puis du développement web, de la retouche d’images, du game design… À chaque fois, nous rattachons cela à des métiers et des formations. Notre objectif est d’accompagner ces jeunes vers le supérieur et qu’ils trouvent un domaine qui leur plaît avec des débouchés.

Mikaël Simarik (EPITA promo 2020), cofondateur de La Relève du futur

Comment s’organisent ces ateliers ?

Nous avons plusieurs partenaires chez qui nous organisons ces rendez-vous. Soit à l’AGECA, un espace public numérique, situé à Paris 11e. Soit la Mairie de Paris, au travers du Carrefour des associations parisiennes, qui met à notre disposition des salles et du matériel informatique. Ces deux derniers étés, nous avons organisé des stages d’une semaine qui s’inscrivaient dans des programmes de la Préfecture de Paris à destination des jeunes qui ne peuvent pas partir en vacances. Tout au long de l’année, nos partenaires, dont l’association Olga Spitzer, nous mettent en contact avec des jeunes qu’ils connaissent et qui souhaitent suivre nos formations. Depuis notre création, nous avons accompagné près de 200 personnes.

Quels sont vos objectifs et vos besoins à terme ?

Très rapidement, nous souhaitons nous implanter dans une autre ville française et l’idée pourrait être de développer la structure en Europe. Nous venons d’ailleurs de remporter un appel à projets de l’Union européenne récompensant des initiatives solidaires. Pour le moment, nous avons besoin de matériel pour être plus autonomes dans nos ateliers : nous souhaitons être le plus mobiles possibles pour nous rendre au plus près des jeunes, dans des écoles ou des bibliothèques par exemple. Mais nous avons besoin d’outils professionnels car nos ateliers sont construits sur des technologies utilisées en entreprise. Nous sommes également à la recherche de partenariats avec des entreprises informatiques.

Suivez La Relève du Futur sur son site Internet et sur les réseaux sociaux : Facebook, Instagram, Twitter et YouTube.

Article extrait du dernier IONIS Mag

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