Skip to content
VENEZ NOUS RENCONTRER
VENEZ NOUS RENCONTRER

Girls Can Code! : « La programmation est ouverte à tous ! »

En plus d’être en 3e année à l’EPITA, Viviane Garèse et Maya Hannachi (promo 2022) font partie de l’association étudiante Prologin de l’école. Un engagement qui, les lundi 10 et mardi 11 février 2020, s’est traduit par leur présence auprès d’une dizaine de collégiennes et lycéennes lors de l’édition spéciale du stage d’initiation à l’informatique Girls Can Code! organisé à l’occasion de la Journée internationale des femmes et des filles de science.

Girls Can Code x février 2020

Quelle était le principe de ce micro-stage ?

Viviane : Comme pour chaque stage Girls Can Code!, le but était de faire découvrir l’informatique et la programmation à des collégiennes et lycéennes, de la sixième à la terminale, pour lutter d’une certaine manière contre un cliché qui n’en est malheureusement pas un : durant cette période, les jeunes filles ont moins tendance à se diriger vers l’informatique que les garçons. Cela se traduit par une énorme disproportionnalité entre les filles et les garçons ensuite dans les écoles d’ingénieurs par exemple. Girls Can Code! permet donc de dire que la programmation existe et, surtout, qu’elle est ouverte à tous !

Maya : L’événement faisait aussi écho à la Journée internationale des femmes et des filles de science, célébrée chaque année le 11 février, et intervenait en pleine période de Parcoursup. C’était donc aussi l’occasion de pouvoir apporter des réponses aux filles qui ne savent pas encore quoi faire après le Bac et leur apporter un maximum de renseignements, en particulier sur les études d’informatique encore trop souvent considérées comme un domaine de garçons. C’est important d’aller contre ces préjugés, en particulier quand le choix est encore possible, et de montrer à ces filles qu’elles ont le droit de faire de l’informatique si elles le souhaitent.

Girls Can Code x février 2020

Maayane, élève de Terminale S

« J’ai découvert ce stage en venant à une Journée Portes Ouvertes de l’EPITA. On m’a dit que je pouvais y apprendre à coder en Python et cela m’a beaucoup intéressée ! Moi, ce qui me plaît avec l’informatique, c’est le fait de pouvoir comprendre ce qu’il se passe dans et derrière un ordinateur. Par exemple, j’ai toujours eu envie de savoir comment fonctionnait Internet au sens large. Lors du stage, j’ai vraiment apprécié la manière d’apprendre le Python : l’atmosphère était très agréable et les sujets étaient aussi bien encadrés que simplement expliqués ! »

Qui étaient les participantes de cette édition spéciale ?

Maya : Nous avons eu 14 participantes. La plus jeune était en cinquième et la plus âgée en terminale. Comme d’habitude, nous souhaitions une réelle diversité des profils, pour leur permettre d’apprendre les unes des autres, même si nous avons privilégié cette fois-ci les filles se trouvant en plein processus d’orientation, de la seconde à la terminale. Nous avions donc davantage de lycéennes contrairement au stage estival de Girls Can Code! qui, lui, dure une semaine et s’adresse encore plus collégiennes en leur permettant d’apprendre la programmation de façon ludique en créant des petits jeux vidéo.

Maysam, élève de cinquièmeGirls Can Code x février 2020

« J’ai découvert le stage par ma mère et je me suis dit que cela pouvait être intéressant. Je pense que si tu t’y connais en informatique, tu peux aller plus haut : les gens t’ouvrent plus de portes grâce à ça. Si tu te retrouves face à une autre personne, on pourra voir que toi, sur ton dossier, tu as déjà des connaissances en informatique et on choisira plutôt ton profil. Moi, j’ai bien aimé le stage pour la nourriture qui était très bonne, mais surtout pour les membres de l’association qui étaient tous super sympa ! Dès qu’on avait une question, quelqu’un était là pour y répondre. On pouvait aussi faire des pauses de temps en temps, mais pratiquement personne n’en prenait parce qu’on préférait tous travailler. Au final, j’ai appris plein de nouveaux trucs, y compris des trucs que je voyais en allumant mon PC sans savoir à quoi cela correspondait ! »

Quel était le programme de ces deux journées ?

Viviane : Nous leur avons d’abord donné un objet, le Micro:bit, un petit appareil carré composé de plusieurs LED rouges et de deux boutons. L’objet est simple en apparence, mais permet de faire beaucoup de choses et plein de petits jeux. Les participantes ont donc commencé le stage avec un sujet leur permettant de comprendre le Micro:bit et ses différentes fonctionnalités. À la fin de la seconde journée, la plupart d’entre elles étaient parvenues à réaliser des jeux très bien et très différents ! Certaines ont également voulu aller plus loin par elles-mêmes, pour approfondir encore le sujet. Au final, tout le monde s’est énormément amusé avec ces jeux. C’est souvent beaucoup plus facile d’apprendre les bases de la programmation avec un tel procédé.

Maya : Le stage était basé sur le langage Python, un langage particulièrement utilisé pour permettre aux débutants d’apprendre les bases de la programmation. Des participantes ont d’ailleurs pu aussi se pencher sur un sujet un peu plus avancé et théorique durant la seconde journée pour découvrir le potentiel de ce langage sous un autre angle.

Viviane : Enfin, la même journée, juste avant midi, nous avons eu le plaisir d’accueillir Mélanie Godard, une Ancienne de l’EPITA (promo 2015) qui, aujourd’hui, travaille chez Doctolib. En tant que développeuse Full Stack. Avec les filles, elle a pu revenir sur son parcours atypique. En effet, alors qu’elle se dirigeait vers le monde des arts, elle a changé de décision au dernier moment pour se lancer dans des études d’informatique ! Elle n’a jamais regretté ce choix tant elle a pu découvrir énormément de choses passionnantes et enrichissantes depuis. C’était un bel exemple de carrière pour ces jeunes filles.

 

Girls Can Code x février 2020

Lorie, élève de Terminale S

« Comme j’espère pouvoir intégrer une école d’ingénieurs l’année prochaine, j’ai fait des recherches sur Internet et c’est comme ça que j’ai découvert l’existence du stage. Selon moi, rien ne pourrait quasiment fonctionner sans la programmation et le code informatique aujourd’hui : c’est un peu le début de tout ! On peut tout faire avec l’informatique et c’est pour cela que ça m’intéresse. Durant ces deux jours, j’ai particulièrement aimé pouvoir coder moi-même un petit jeu avec le Micro:bit, en le penchant à gauche et à droite. Je suis plutôt contente du résultat ! »

Enfin, quel était le niveau de participantes ?

Maya : Certaines participantes, notamment les plus âgées, avaient déjà pu s’initier à l’informatique grâce à des cours reçus au lycée, d’autres connaissaient un peu le Python ou à d’autres langages… et enfin, il y avait des filles qui ne connaissaient rien du tout ! Les profils et les niveaux étaient vraiment variés. Mais cela n’empêche jamais toutes les participantes d’apprendre plein de nouvelles choses !

Retrouvez Prologin sur son site InternetFacebook et Twitter

Girls Can Code x février 2020

Girls Can Code x février 2020

Girls Can Code x février 2020

Retour en haut de page